Les journalistes, identités et modernités
du 8 au 12 juin 2015
Centre culturel canadien, Paris
Ce congrès réunira 70 conférences sur le journalisme et la culture médiatique, regroupant des chercheurs d’une quinzaine de pays.
du 8 au 12 juin 2015
Centre culturel canadien, Paris
Ce congrès réunira 70 conférences sur le journalisme et la culture médiatique, regroupant des chercheurs d’une quinzaine de pays.
Congrès Médias 19.
La presse et les journalistes au XIXe siècle : identités et modernités
Paris, 8-12 juin 2015
Date limite: 1er janvier 2015
«Le projet scientifique franco-québécois Médias 19, financé par l’Agence nationale de la recherche (France) et le Fonds de recherche québécois – Société et culture sur la période 2011-2015, achève sa phase 1. Articulé autour de la plateforme numérique www.medias19.org, le projet a été le cadre de développement d’une réflexion sur les pratiques journalistiques au XIXe siècle, sur la valorisation et l’analyse des corpus, ainsi que sur l’étude du développement de la culture médiatique dans l’espace francophone. Ce congrès est l’occasion tout à la fois de dresser un bilan des activités (notamment en exploitant les données disponibles sur la plateforme Médias 19) et de convier les chercheurs à faire état de la recherche actuelle. Organisé en cinq journées de travail, le congrès se fonde sur cinq grands axes qui ont été au cœur de l’action scientifique de Médias 19.
Le congrès se déroulera à Paris (le lieu exact sera confirmé en automne 2014). Les communications seront de 20 minutes. Les propositions (250 mots, quelques lignes de curriculum vitae, coordonnées complètes et mention de l’institution d’attache) seront à envoyer par courriel à l’adresse suivante, avant le 1er janvier 2015 : congresM19@gmail.com»
Consulter l’appel à communications sur le site de M19.
(source : Médias 19)
Mémoire de Pénélope Poirier, Université de Montréal
«La chronique politique de la presse écrite montréalaise : portrait d’un genre journalistique en quête d’une définition» (M.A.)
Nom: Pénélope Poirier
Université de Montréal
Année: 2012
Nombre de feuilles: 136
Sous la direction de Claude Martin
La chronique politique, qui se trouve au coeur de la question de l’influence de la presse sur l’opinion publique, rencontre un vide dans les écrits scientifiques, du moins au Québec. L’étude de la chronique est pourtant des plus pertinentes dans le contexte actuel où les plateformes Web viennent renforcer la présence de commentateurs de tous les sujets. À partir d’une analyse systématique de chroniques politiques parues entre 1991 et 2011, ainsi que d’entrevues semi-dirigées avec des chroniqueurs politiques chevronnés, la présente étude décrit ce genre jusqu’ici peu étudié. Ainsi, les caractéristiques tels le format et la disposition de la chronique sont d’une part mises en évidence, alors que la diversité de sujets traités par les chroniqueurs politiques, d’autre part, montre que le genre jouit d’une grande liberté et que les auteurs peuvent choisir à propos de quoi ils veulent écrire et la manière de le faire. La critique négative reste omniprésente dans les chroniques, mais dans une moins grande proportion que ce à quoi il aurait été possible de s’attendre, plusieurs étant plutôt neutres et de nature explicative. Finalement, les propos des chroniqueurs prouvent que cette fonction s’accompagne d’une reconnaissance et d’un certain vedettariat, autant parmi la population qu’auprès de leurs collègues. Le tout permet de distinguer la chronique de l’ensemble des autres genres et pratiques journalistiques.
Mémoire de maîtrise disponible en ligne dans Papyrus : http://hdl.handle.net/1866/8900