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Colloque « Livres et imprimés autochtones au Québec »

22, 23 et 24 mai 2024
Université de Sherbrooke
Agora du Carrefour de l’information
Pavillon Georges-Cabana

C’est avec plaisir que nous vous invitons au colloque « Livres et imprimés autochtones au Québec » organisé par le Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec (GRÉLQ) et Kwahiatonhk!, en collaboration avec l’AQÉI et l’Observatoire de la traduction autochtone. L’événement aura lieu les 22, 23 et 24 mai prochains au campus principal de l’Université de Sherbrooke, à l’Agora du Carrefour de l’information (B1-2002) au Pavillon Georges-Cabana.

Le colloque est gratuit et ouvert à toutes et à tous!

Nous espérons vous y voir en grand nombre!

PROGRAMME

Mercredi 22 mai

8 h 30 : Accueil

9 h : Mot d’ouverture

Marie-Hélène Jeannotte, Marie-Pier Luneau et Louis-Karl Picard-Sioui

9 h 15 – 10 h 45 :Historicité de l’écriture et de la littératie chez les Premières Nations au Québec

Présidence : Harold Bérubé, Université de Sherbrooke

Conversation d’ouverture avec :

Maxime Gohier, Université du Québec à Rimouski

Jonathan Lainey, Musée McCord Stewart

Thomas Peace, Huron University College

10 h 45 – 11 h 15 : Pause

11 h 15 – 12 h 25 :Archives, langues et auctorialité

Présidence : Nathan Ince, Université de Sherbrooke

« Mots indigènes, auteurs autochtones : revoir et relire les Relations du Québec et Wendake (ca 1635-50) – John H. Pollack, University of Pennsylvania

« Collecter des manuscrits sur les langues autochtones : l’exemple des Archives des jésuites au Canada » – Fannie Dionne, Jésuites du Canada

12 h 25 – 14 h 15 : Dîner sur place

14 h 15 – 16 h :Analyses de traductions

Présidence : Audrey Canalès, Université de Sherbrooke

« Influence d’une langue autochtone et des littératures orales dans Ravensong de Lee Maracle et sa traduction » – Mélissa Major, Cégep de Saint-Jérôme

« Enjeux de la traduction des œuvres autochtones queers : l’exemple de Jonny Appleseed de Joshua Whitehead » – Maxime Poirier-Lemelin, Université Laval

« La traduction des littératures autochtones en espagnol : un nouveau champ traductologique? » – Ana Kancepolsky Teichmann, Université de Montréal

Jeudi 23 mai

8 h 30 : Accueil

9 h – 10 h 45 :Histoire du livre autochtone de 1800 à 1930

Présidence : Pierre Hébert, Université de Sherbrooke

« Un cas d’appropriation du texte autochtone? Enquête sur la recontextualisation de textes abénakis produits au Québec par une maison d’édition de Nouvelle-Angleterre » – René Lemieux, Université Concordia

« L’édition du New Familiar Abenakis and English Dialogues de Joseph Laurent (1884) et ses suites » – Patricia Godbout, Université de Sherbrooke

« Henry-Lorne Masta : kizitok awikhigan / l’auteur » – Philippe Charland, Institution Kiuna et Université Bishop’s

10 h 45 – 11 h 15 : Pause

11 h 15 – 12 h 25 :Imprimé et institutions d’enseignement

Présidence : Karol’Ann Boivin, Université de Sherbrooke

« Thunderbird Presses, savoirs séculaires autochtones et technologie de pointe » – Édith-Anne Pageot, Université du Québec à Montréal

« Le livre et l’imprimé autochtones dans l’enseignement du français langue seconde » – Isabelle St-Amand, Université Queen’s

12 h 25 – 14 h 30 : Dîner sur place

14 h 30 – 16 h : Lecture sensible et médiation éditoriale

Présidence : Anthony Glinoer, Université de Sherbrooke

Échange sur la médiation éditoriale et visuelle avec :

Sébastien Aubin, designer graphique

Julia Duchastel, Éditions du Passage

Daniel Grenier, Éditions Hannenorak

18 h 30 : Souper

Vendredi 24 mai

8 h 30 : Accueil

9 h 00 – 10 h 45 :Circulation et remédiation des récits

Présidence : Maxime Lalo, Université de Sherbrooke

« Publics pour l’édition des atisokanak dans les années 1980 » – Jean Sébastien, Collège de Maisonneuve

« Les territoires poétiques de Margaret Sam-Cromarty » – Élise Couture-Grondin, Université de Montréal et Isabella Huberman, Université de la Colombie-Britannique

« En chemin vers Marguerite : réflexion sur l’incarnation et la diffusion des histoires sensibles et écrites, de la triade des Marguerite, d’Émilie Monnet » – Emilie S. Caravecchia, Collège Montmorency et Université de Montréal

10 h 45 – 11 h 15 : Pause

11 h 15 – 12 h 15 :Autoédition, bande dessinée et médiatisation des langues autochtones

Grand entretien avec Jay Odjick, animé par Louis-Karl Picard-Sioui

12 h 15 – 13 h 40 : Dîner sur place

13 h 40 – 14 h 50 :Perspectives historiques et sociologiques sur la traduction

Présidence : Josée Vincent, Université de Sherbrooke

« Diffuser la littérature autochtone par la traduction et la médiation » – Paola Puccini, Université de Bologne

« La traduction des littératures autochtones au Québec, de 1957 à aujourd’hui » – Arianne Desrochers, Université de Moncton

14 h 50 : Mot de clôture

64e journée d’échanges scientifiques de l’AQÉI

L’arbre est dans ces feuilles : l’imprimé et la botanique

3 novembre 2023
9 h 30 à 16 h 30
BAnQ – Site Rosemont ET
En ligne sur Microsoft Teams

C’est avec plaisir que nous vous invitons à la 64journée d’échanges scientifiques de l’AQÉI. Intitulé « L’arbre est dans ces feuilles. L’imprimé et la botanique », l’événement aura lieu le 3 novembre prochain, de 9h30 à 16h30 à BAnQ (site Rosemont) ou en ligne sur la plateforme Microsoft Teams.

Vous pouvez vous inscrire à la journée d’étude en remplissant le formulaire.

Nous vous convions donc à venir entendre les communications de Claude La Charité, Noémie Cadieux, Céline Simonet, Rachel Bouvet et Laetitia de Coninck ainsi qu’une table ronde avec Jeanne Bouchard O’Malley, Sophie Cabot, Jules-Antoine Demers, Gabrielle Gagné et Audrée Wilhelmy.

Nous espérons vous y voir en grand nombre !
PROGRAMME 
9h30 : Mot de bienvenue
Sophie Dubois
 
***
 
Séance 1
9 h 45 – 10 h 45
Président de séance : Pierre Hébert (Université de Sherbrooke)
 
Claude La Charité (UQAR), « Leonhart Fuchs (1501-1566), Pieandrea Mattioli (1501-1577) et le renouveau de la botanique à la Renaissance »
 
Noémie Cadieux (Zoo de Granby), « Catharine Parr Traill et Agnes Chamberlin : l’agentivité féminine dans la botanique canadienne du 19e siècle »
 
Pause
 
Séance 2
11 h à 12 h
Président de séance : Stéphanie Bernier (Université de Montréal)
 
Céline Simonet (BAnQ), « Des curieux et des plantes : émergence de la botanique au Québec »
 
Rachel Bouvet et Laetitia de Coninck (GRIVE), « Tisser des liens, tresser des textes à partir du végétal »
 
Dîner
12 h – 13 h 15

Visite de l’exposition de BAnQ sur les techniques d’estampe
13 h 15 – 13 h 45
 
Table ronde « L’imprimé et la botanique : pratiques actuelles »
14 h – 16 h
Animation : Ersy Contogouris
 
Participant.e.s : Jeanne Bouchard O’Malley, (propriétaire de O’Malley et ses papiers), Sophie Cabot (artiste interdisciplinaire et médiatrice culturelle), Jules-Antoine Demers (médiateur en création numérique, Le Square à BAnQ), Gabrielle Gagné (artiste, projet « Le papier en temps que témoin ») et Audrée Wilhelmy (autrice et artiste).

Visite des réserves de BAnQ
16 h – 16 h 30

63e journée d’échanges scientifiques de l’AQÉI

La bande dessinée francophone au Canada

21 avril 2023
11 h 30 à 16 h 30
En ligne
Microsoft Teams

C’est avec plaisir que nous vous invitons à la 63journée d’échanges scientifiques de l’AQÉI. Intitulé « La bande dessinée francophone au Canada », l’événement aura lieu en ligne le 21 avril prochain, de 11 h 30 à 16 h 30 sur la plateforme Microsoft Teams.

Prenez note que l’assemblée générale annuelle de l’AQÉI se déroulera juste avant le début de la journée d’échanges scientifique.

En remplissant ce formulaire, vous recevrez le lien afin de vous connecter sur Teams.

Nous vous convions donc à venir entendre les communications d’Adrien Rannaud, Nancy Perron, Sylvain Rheault, Émilie St-Amand, Maël Rannou et Chris Reyns-Chikuma. Pour plus de détails, veuillez consulter le programme complet ci-dessous.

Nous espérons vous y voir en grand nombre !


PROGRAMME

11 h 30 – 12 h 30 : Assemblée générale de l’AQÉI


12 h 45: Mot de bienvenue

***

Séance 1 – Bande dessinée, presse et culture médiatique
13 h – 14 h
Président de séance : Sylvain Rheault (University of Regina)

Adrien Rannaud, « Albert Chartier, témoin et satiriste de la culture de la célébrité québécoise (1940-1962) »

Nancy Perron, « Des histoires en images aux BD et chroniques illustrées : Ladébauche mis en vedette dans l’œuvre d’Albéric Bourgeois au journal La Presse après 1911 »

***

Séance 2 – Bande dessinée et enseignement(s)
14 h 15 à 15 h 15
Président de séance : Sylvain Lemay (Université de Québec en Outaouais)

Sylvain Rheault, « Visées pédagogiques des bandes dessinées autochtones »

Émilie St-Amand, « L’utilisation d’une bande dessinée de superhéros canadien, Captain Canuck, comme outil didactique pour l’enseignement de l’histoire du Canada au collégial »

***

Séance 3 – Circulations de la bande dessinée canadienne francophone
15 h 30 à 16 h 30
Président de séance : Philippe Rioux (Université Concordia)

Maël Rannou, « Par les marges, exportation des auteurs québécois dans les fanzines européens francophones »

Chris Reyns-Chikuma, « La BD francophone hors-Québec : les BD de Guy Delisle sont-elles canadiennes et/ou québécoises et/ou cosmopolites? »

62e journée d’échanges scientifiques de l’AQÉI

L’imprimé à l’université : l’université à l’imprimé. Archives, histoire, historiographie et représentation de l’université au Canada

14 octobre 2022
8h à 16h30
Salle 4600
Campus de Longueuil
Université de Sherbrooke

C’est avec plaisir que nous vous invitons à la 62journées d’échanges scientifiques de l’AQÉI. Intitulé « L’imprimé à l’université : l’université à l’imprimé. Archives, histoire, historiographie et représentation de l’université au Canada » et organisé par Karol’Ann Boivin (U. de Sherbrooke) et Julien Lefort-Favreau (U. Queen’s), l’événement co-modal aura lieu le 14 octobre 2022, de 8h à 16h30 à la salle 4600 du campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke et en ligne sur Teams.

En remplissant ce formulaire, vous recevrez le lien afin de vous connecter sur Teams.

Nous vous convions donc à venir entendre les communications de Micheline Cambron, Jean-Sébastien Sauvé, Marie-Hélène Jeannotte, Stéphanie Bernier, Sophie Marcotte, Karol’Ann Boivin, Judith Haviernick et Pierre Hébert. Pour plus de détails, veuillez consulter le programme complet ci-dessous ou sur notre site Web ici.

Nous espérons vous y voir en grand nombre !

PROGRAMME

8 h
Accueil des participantes et des participants

8 h 30 – 9 h
Julien Lefort-Favreau (Université Queen’s)
Mot d’introduction

9 h – 10 h 30
Conférence d’ouverture
Micheline Cambron (Université de Montréal)
« Principes pédagogiques et usages du livre. Le cas de l’Université de Montréal »

10 h 30 – 10 h 45
Pause

10 h 45 – 12 h 15
Séance 1
Institutions de savoir et savoir-faire dans le monde du livre
Présidence : Marie-Pier Luneau (Université de Sherbrooke)

Jean-Sébastien Sauvé (Université de Montréal)
« Quand l’aménagement s’oppose à l’usage : le cas de la bibliothèque centrale de l’Université de Montréal »

Pierre Hébert (Université de Sherbrooke)
« Les “essais” sur l’université au Québec (1985-2022) : entre la doxa et l’épistémè »

Stéphanie Bernier (Université de Montréal)
« Sherbrooke, la “Terre Promise” de la création littéraire à l’Université et son audacieux professeur, Joseph Bonenfant (1934-2000) »

12 h 15 – 13 h 30
Lunch

13 h 30 – 14 h 30
Séance 2
Médiations romanesques des lieux de savoir
Présidence : Anthony Glinoer (Université de Sherbrooke)

Sophie Marcotte (Université Concordia)
« La gloire de Cassiodore : le vide préuniversitaire »

Karol’Ann Boivin (Université de Sherbrooke)
« Le roman universitaire peut-il se passe du stéréotypage ? »

14 h 30 – 15 h
Pause

15 h – 16 h
Séance 3
Palabre et quête de sens : l’université dans la sphère publique
Présidence : Rachel Nadon (Université de Sherbrooke et Université Paris-Nanterre)

Judith Haviernick (Université de Sherbrooke)
« Marcher sur un “fil tendu” : la co-construction de l’image de l’écrivain.e universitaire en entretien »


Marie-Hélène Jeannotte (Université Queen’s)
« Les presses du Collège Manitou : imprimer pour faire entendre »

16 h – 16 h 30
Mot de clôture

16 h 30
Verre de l’amitié

Appel à communications – L’imprimé à l’université : l’université à l’imprimé. Archives, histoire, historiographie et représentations de l’université au Canada

Appel à communications – L’imprimé à l’université : l’université à l’imprimé. Archives, histoire, historiographie et représentations de l’université au Canada

62e journée d’échanges scientifiques de l’Association québécoise pour l’étude de l’imprimé

Université de Sherbrooke, Campus de Longueuil
14 octobre 2022

Pour cette journée d’étude de l’AQÉI, nous invitons les chercheuses et les chercheurs à réfléchir aux rapports entre l’université et l’imprimé au Canada. Les communications peuvent concerner à la fois les imprimés produits par (ou pour) l’université, les acteurs de l’imprimé qui œuvrent dans le cadre des institutions universitaires, et les représentations de l’université dans différents types de textes imprimés. L’objectif est de saisir l’université en tant que médiation éditoriale et comme objet de représentation.

Liberté créatrice et expertise scientifique sous-tendent l’université et sa mission. L’édition savante bénéficie de cette logique : sans l’université en effet, comment justifier la production des ouvrages spécialisés, qui apparaîtraient à la limite telles des anomalies du système-livre (inaptes à rejoindre un lectorat suffisant ou à générer des profits)? Certaines autres formes d’imprimés émanant de l’université répondent à des impératifs institutionnels (voire strictement administratifs). On peut penser au statut particulier des archives universitaires, qui échappent aux canaux habituels d’édition et de circulation. La diversité et l’hybridité de la littérature grise lui confèrent un intérêt particulier. C’est sans compter leur importance pour l’historiographie des campus ou l’histoire des départements et institutions : il ne s’agit pas que des archives de l’université, mais de ce qui s’en est dit à différents moments et de ce qu’elles révèlent sur différents moments de l’histoire de l’éducation. D’autres documents encore, complètement étrangers à l’institution, sont ultérieurement repris par elle ou lui sont confiés : elle agit alors à titre de spécialiste du patrimoine et assure un service à l’ensemble de la société. Mais l’université a d’autres manières de s’inscrire dans le social. Elle a, de tout temps, fait l’objet de représentations littéraires ou médiatiques. On ne compte plus les essais qui annoncent la faillite de l’université ni les romans qui s’appliquent, dirait-on, à éventer les excentricités des membres de cette communauté. Non seulement l’ensemble de ces représentations nous informent quant aux mythes, aux croyances, aux pratiques de l’université; elles contribuent en partie à façonner ceux-ci. Si les empreintes textuelles du monde universitaire relèvent avant tout du domaine symbolique, elles participent néanmoins à instituer l’université, induisant certaines « lectures » sociales de l’université.

Nous proposons de suivre trois axes de recherche :

  1. La circulation de l’imprimé dans et depuis les institutions universitaires. Comment les différents types d’imprimés sont-ils produits ou préservés? Quelle place ou quel statut particulier ces objets occupent-ils dans le système-livre? Comment nous informent-ils sur les conceptions de la culture – universitaire ou littéraire – qui circulent dans des époques et des lieux donnés? Pourraient être l’objet d’analyse : l’édition universitaire, les revues scientifiques, les journaux étudiants, les bibliothèques universitaires (leurs fonds, les différentes collections), les archives institutionnelles et la littérature grise, les programmes de formation des métiers du livre et de l’archivistique, l’histoire et l’historiographie des institutions, de leurs mouvements.
  2. La représentation de l’université dans les imprimés. Quelle est l’université du texte? Il conviendra d’analyser l’institution universitaire, ses acteurs, sa mission et ses pratiques tels qu’ils apparaissent dans les imprimés de tous ordres : le portrait estudiantin qui se dessine en creux dans les journaux étudiants est-il comparable aux représentations romanesques de la communauté universitaire? La faillite de l’université prédite par les essayistes trouve-t-elle des échos dans les fictions? Les représentations sont-elles collées à l’histoire récente de l’université ou se nourrissent-elles plutôt d’archétypes, de mythes anciens? Comment se distinguent les romans à clef de la vie universitaire? Pourraient être l’objet d’analyse : le campus novel (ou roman universitaire), les figurations de l’écrivain.e et de l’intellectuel.e à l’université, la représentation du monde universitaire ancien ou contemporain dans les fictions et les essais, l’histoire de ces représentations, les imaginaires du collège classique et du cégep.
  3. L’écrivain.e à l’université. Comment comprendre la place des écrivain.es et des intellectuel.les dans un écosystème où ils sont à la fois étrangers et familiers? Cet axe pourrait accueillir des réflexions sociologiques sur l’évolution du statut des écrivain.es universitaires. On pourrait aussi s’interroger sur la formation et la professionnalisation des écrivain.es dans les programmes de création et les effets de cette tendance sur le champ littéraire, ou encore sur le rôle de l’université dans l’établissement de normes esthétiques.

L’événement se tiendra le 14 octobre 2022, au Campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke. Les communications seront d’une durée de 20 minutes et seront suivies d’une période de questions de 10 minutes. Les propositions de tables rondes ou de communications conjointes sont les bienvenues.

Les propositions de communications (de 250 mots maximum), accompagnées d’une notice biographique (de 250 mots maximum) doivent être envoyées à Julien Lefort-Favreau (jlf10@queensu.ca) et à Karol’Ann Boivin (karolann.boivin@usherbrooke.ca) au plus tard le 1er juillet 2022. Les personnes dont les propositions seront retenues devront être membres de l’AQÉI au moment du colloque.

Comité organisateur

Julien Lefort-Favreau, Queen’s University
Karol’Ann Boivin, Université de Sherbrooke

Journées d’échanges scientifiques « Voltaire et les Lumières au Québec : histoire ancienne ou nécessité présente ? »

C’est avec plaisir que nous vous invitons aux 61es journées d’échanges scientifiques de l’AQÉI. Intitulé « Voltaire et les Lumières au Québec : histoire ancienne ou nécessité présente ? » et organisé par Bernard Andrès (UQAM), Nicholas Dion (U. de Sherbrooke) et Pierre Hébert (U. de Sherbrooke), l’événement co-modal aura lieu le jeudi 7 avril 2022 de 8h45 à 16h30 au Centre d’archives Mgr-Antoine-Racine et le 8 avril 2022 , de 8h45 à 15h au Séminaire de Sherbrooke.

Les deux journées seront retransmises en direct sur la plateforme en ligne Microsoft Teams. En remplissant ce formulaire, vous recevrez le lien afin de vous connecter sur Teams. Veuillez noter que pour des raisons logistiques, les auditeurs en ligne ne pourront pas intervenir ou poser des questions.

Pour le présentiel, l’entrée est gratuite, mais l’inscription est obligatoire auprès de Pierre Hébert (Pierre.Hebert@USherbrooke.ca).

Nous vous convions donc à venir entendre les communications de Micheline Cambron, Jacques G. Ruelland, Sébastien Drouin, Joël Castonguay-Bélanger, Claude La Charité, Hans-Jürgen Lüsebrink, Bernard Andrès, Julien Vallières, Marc André Bernier, Pierre Hébert, Charlène Deharbe, Hervé Guay, Swann Paradis, Nova Doyon et Yvan Lamonde. Pour plus de détails, veuillez consulter le programme complet de la journée ci-dessous.

PROGRAMME

JOUR 1 – JEUDI 7 AVRIL 2022

Centre d’archives Mgr-Antoine-Racine (95, rue Ozias-Leduc, Sherbrooke)

8 h 45 – 9 h
Ouverture

Séance 1
Présidence : Marc André Bernier (Université du Québec à Trois-Rivi`ères)

9 h – 9 h 35
Micheline Cambron (Université de Montréal)
« L’ingénu de Voltaire. Préjugés et métissages culturels entre Huronnie, Angleterre, Nouvelle-France, Basse-Bretagne et Versailles »

9 h 35 – 10 h 30
Jacques G. Ruelland
« Les épigones québécois de Voltaire et leur influence sur le développement actuel d’une culture laïque francophone au Québec »

10 h 10 – 10 h 30
Pause

Séance 2
Présidence `: Nicholas Dion (Université de Sherbrooke)

10 h 30 – 11 h 05
Sébastien Drouin (Université de Toronto)
« Antiphilosophie et antivoltairianisme chez Joseph-Octave Plessis et Ignace Bourget »

11 h 05 à 11 h 40
Joël Castonguay-Bélanger (Université de la Colombie-Britannique)
« Le centenaire de Voltaire dans la presse canadienne »

11 h 40 à 13 h 30
Dîner

Séance 3
Présidence : Patrick Snyder (Université de Sherbrooke)

13 h 30 à 14 h 05
Claude La Charité (Université du Québec à Rimouski)
« Louis Fréchette, « Sous la statue de Voltaire » »

14 h 05 à 14 h 40
Hans-Jürgen Lüsebrink (Universität des Saarlandes)
« Libéralisme radical, laïcité et héritage des Lumières au Québec à la fin du XIXe siècle – le rôle précurseur de Paul-Marc Sauvalle et d’Aristide Filiatreault, journalistes et intellectuels »

Séance 4
Présidence : Mathieu Fortin (Séminaire de Sherbrooke)

15 h à 15 h 35
Bernard Andrès (Université du Québec à Montréal)
« Honoré Beaugrand (1846-1906) et l’émancipation maçonnique du Québec »

15 h 35 à 16 h 10
Julien Vallières (Laboratoire d’analyse des discours et récits collectifs, Université McGill)
« L’influence de Rousseau au Canada : examen du discours de réception à Montréal (1900-1920) »

JOUR 2 – VENDREDI 8 AVRIL 2022

Séminaire de Sherbrooke (195, rue Marquette)

Séance 5
Présidence : Sophie Abdela (Université de Sherbrooke)

9 h à 9 h 35
Marc André Bernier (Université du Québec à Trois-Rivi« `eres)
« Histoire-science et art du récit chez Marcel Trudel »

9 h 35 à 10 h 10
Pierre Hébert (Université de Sherbrooke)
« Une censure en crise : le Voltaire « post-Trudel », 1945-1960 »

10 h 10 à 10 h 30
Pause

Séance 6
Présidence : Mélinda Caron (TÉLUQ)

10 h 30 à 11 h 05
Charlène Deharbe et Hervé Guay (Université du Québec à Trois-Rivières)
« Voltaire sur les planches : l’adaptation théâtrale de Candide par Antoine Laprise »

11 h 05 à 12 h
Swann Paradis (York University, Glendon College)
« Que sont devenus Les bâtards de Voltaire… au Québec trente ans plus tard en temps de pandémie ? »

12 h à 13 h 30
Dîner et assemblée générale annuelle de l’AQÉI

Séance 7
Présidence : Louise Bienvenue (Université de Sherbrooke)

13 h 30 à 14 h 05
Nova Doyon (Cégep de Saint-Laurent)
« La question de la liberté académique et des nouvelles sensibilités »

14 h 05 à 14 h 40
Yvan Lamonde (Université McGill)
« La marche à la laïcité au Québec (1837-2022) »

15 h
Lancement de cinq ouvrages en études québécoises
Entrée gratuite, mais inscription obligatoire : Marie-Pier.Luneau@USherbrooke.ca

  • Pierre Hébert, Bernard Andrès et Alex Gagnon, Atlas littéraire du Québec, Fides
  • Adrien Rannaud, La révolution du magazine au Québec. Poétique historique de « La revue moderne », Nota bene
  • Marie-Pier Luneau et Jean-Philippe Warren, L’amour comme un roman. Le roman sentimental au Québec, d’hier à aujourd’hui, Presses de l’Université de Montréal
  • Stéphanie Bernier et Pierre Hébert, La correspondance entre Louis Dantin et la « jeunesse littéraire » des années 1930 », Presses de l’Université Laval
  • Stéphanie Bernier, Marie-Pier Luneau et Pierre Rajotte, Liberté et contraintes dans la littérature québécoise. Mélanges offerts en hommage aux travaux de Pierre Hébert, Presses de l’Université de Montréal

Journées d’étude « Les années 1920 au Québec. Reconfiguration de l’espace culturel et nouvelles modélisations littéraires, artistiques et médiatiques »

C’est avec plaisir que nous vous invitons aux 60e journée d’échanges scientifiques de l’AQÉI. Intitulé « Les années 1920 au Québec. Reconfiguration de l’espace culturel et nouvelles modélisations littéraires, artistiques et médiatiques » et organisé par Stéphanie Bernier (CRILCQ/U. de Montréal), Vanessa Blais-Tremblay (CRILCQ/UQAM), Caroline Loranger (CRILCQ/UQAM) et Adrien Rannaud (GRÉLQ/U. de Toronto), l’événement co-modal aura lieu à la salle C-3061 (Carrefour des arts et des sciences) de l’Université de Montréal et en ligne sur la plateforme Zoom. En remplissant ce formulaire, vous recevrez le lien afin de vous connecter sur Zoom.

Nous vous convions à venir entendre les communications d’Harold Bérubé, Emmanuel Bernier, Pierre Hébert, Dominique Garand, Hélène Destrempes, Caroline Loranger, Adrien Rannaud, Micheline Cambron, Lorne Huston, Michel Lacroix, Lucie Robert, Jean-Marc Larrue, Jean Morency et Sandria P. Bouliane. Adrien Rannaud s’entretiendra également avec Dominic Dagenais. Pour plus de détails, veuillez consulter le programme complet de la journée ci-dessous.

PROGRAMME

JOUR 1 – JEUDI 10 MARS

9h-9h30
Mot de bienvenue

9h30-10h30
Séance 1 – Une modernité médiatique et urbaine
Présidence : Mathieu Arsenault, Université de Montréal

Harold Bérubé, GRÉLQ/Université de Sherbrooke
« La presse montréalaise à grand tirage dans les années 1920 : une modernité urbaine assumée »

Emmanuel Bernier, Université Laval
« La subjectivité dans la critique musicale canadienne-française des années 1920 »

10h30-11h
Pause

11h-12h30
Séance 2 – Figures de francs-tireurs et de polémistes
Présidence : Martine-Emmanuelle Lapointe, CRILCQ/Université de Montréal

Pierre Hébert, GRÉLQ/Université de Sherbrooke
« “Nous avions des poètes comme […] Chopin, Morin et d’autres, et je n’en avais rien su !” : ce que Louis Dantin doit à Olivar Asselin (1920-1924) »

Dominique Garand, CRILCQ/Université du Québec à Montréal
« Maturation de la parole polémique : Grignon, Harvey et Circé-Côté »

Hélène Destrempes, Université de Moncton
« Émancipation intellectuelle et formation scientifique dans les essais du Frère Marie-Victorin »

12h30-14h
Repas

14h-15h
Séance 3 – Fictions médiatiques : le cas de la radio et du magazine
Présidence : Harold Bérubé, GRÉLQ/Université de Sherbrooke

Caroline Loranger, CRILCQ/Université du Québec à Montréal
« “Et on rit de plus en plus jusqu’à la pointe de Gaspé!” : les premiers sketchs radiophoniques »

Adrien Rannaud, GRÉLQ/Université de Toronto
« Fictions, culture moyenne et magazines dans les années 1920 »

15h-15h30
Pause

15h30-17h
Grossières indécences : pratiques culturelles homosexuelles à Montréal, 1900-1929. Entretien avec Dominic Dagenais
Animation : Adrien Rannaud, GRÉLQ/Université de Toronto

17h Verre de l’amitié

JOUR 2 – VENDREDI 11 MARS

9h-10h30
Séance 4 – Les années 1920 en réseaux
Présidence : Stéphanie Bernier, CRILCQ/Université de Montréal

Micheline Cambron, CRILCQ/Université de Montréal
« Les années 1920 et la vie culturelle estudiantine montréalaise »

Lorne Huston, CRILCQ/Collège Édouard-Montpetit
« Hommes de lettres et amateurs d’art : la crise d’un modèle culturel aux années 1920 »

Michel Lacroix, CRILCQ/Université du Québec à Montréal
« Une improbable sororité : Michelle Le Normand et les écrivaines des années 1920 »

10h30-11h
Pause

11h-12h
Séance 5 – Le théâtre des années 1920 : des essais à transformer
Présidence : Élisabeth Nardout-Lafarge, CRILCQ/Université de Montréal

Lucie Robert, CRILCQ/Université du Québec à Montréal
« Les petits théâtres d’essai »

Jean-Marc Larrue, CRILCQ/Université de Montréal
« Révélations daoustiennes »

12h-13h30
Repas

13h30-14h30
Séance 6 – Voix et images américaines
Présidence : Chantal Savoie, CRILCQ/Université du Québec à Montréal

Jean Morency, Université de Moncton
« Trois récits de voyage aux États-Unis. Portraits d’une autre Amérique »

Sandria P. Bouliane, CRILCQ/Université Laval
« Samedi, folklore canadien et orchestre Chicago : musiquer ensemble, le cas de Millard G. Thomas et le Famous Chicago Novelty Orchestra au Québec, 1918-1928 »

14h30-15h
Mot de clôture

Les organisatrices et organisateur souhaitent remercier chaleureusement les institutions et regroupements suivants :
Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec (GRÉLQ)
Association québécoise pour l’étude de l’imprimé (AQÉI)
Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ)
Université de Montréal – Département des littératures de langue française et Faculté des Arts et sciences

Pour plus d’informations : aqei@live.ca.
Conception graphique : Maryne Bélanger

Journée d’étude « D’explorations éditoriales en balbutiements numériques : la poétique du support pour cadrer une préhistoire des pratiques littéraires numériques au Québec »

C’est avec plaisir que nous vous invitons à la 59e journée d’échanges scientifiques de l’AQÉI, organisée en collaboration avec Littérature québécoise mobile – pôle Québec. Intitulé « D’explorations éditoriales en balbutiements numériques : la poétique du support pour cadrer une préhistoire des pratiques littéraires numériques au Québec » et organisé par René Audet (U. Laval), Sophie Marcotte (U. Concordia) et Mélodie Simard-Houde (UQTR), l’événement aura lieu le 5 novembre 2021 de 9h30 à 16h. au local 4275 du pavillon Louis-Jacques Casault de l’Université Laval.

Nous vous convions à venir entendre les communications de René Audet, David Bélanger, Sophie Marcotte, Alicia Chabot, Aude Meunier-Rochon, Mélodie Simard-Houde, Leïla De Vicente, Izabeau Legendre et Yan St-Onge. Pour plus de détails, veuillez consulter le programme complet de la journée ci-dessous.

Le programme complet est aussi disponible en version PDF ici.

9 h 30 : Accueil des participants

10 h 00 : Mot d’introduction

Premier bloc de présentations

10 h 00 : René Audet (Université Laval), « Outils, objets, supports : insérer le numérique dans l’histoire matérielle de l’édition littéraire au Québec »

10 h 30 : David Bélanger (Université du Québec à Montréal), « La machine et l’écrivain »

11 h 00 : Sophie Marcotte (Université Concordia), « G mon soleil sans complexe : quand technologie et écologie se mêlent de poésie »

11 h 30 – 13 h 30 : Pause repas

Deuxième bloc de présentations

13 h 30 : Alicia Chabot et Aude Meunier-Rochon (Université Laval), « Romans web des années 1990 : entre conservation et transformation du geste éditorial »

14 h 00 : Mélodie Simard-Houde (Université du Québec à Trois-Rivières), « Imaginaire(s) des supports dans les romans web des années 1990 

14 h 30 -14 h 45 : Pause café

14 h 45 : Table ronde des doctorant·es

Discussion autour de trois projets doctoraux dans un champ d’étude de l’AQEI.
Leïla De Vicente (Université Laval – Université Paul Valéry), « Quand les contes ont bonne presse : Médiapoétique de la rubrique dans les journaux français du XXe siècle (1906-1939) »

Izabeau Legendre (Université Queen’s)« Culture du zine et politique : institutions, discours, pratiques »

Yan St-Onge (Université du Québec à Montréal), « La remédiatisation en poésie-performance »

15 h 30 : Mot de fin

La journée sera suivie d’un 4 à 6 au Café Fou Aeliés.

Pour toute question sur la journée d’études, contactez Marie-Ève Muller.

Appel à communications – Voltaire et les Lumières au Québec : histoire ancienne ou nécessité présente ? Perspectives historiques et lectures actuelles

Appel à communications – Voltaire et les Lumières au Québec : histoire ancienne ou nécessité présente ? Perspectives historiques et lectures actuelles

61e journée d’échanges scientifiques de l’Association québécoise pour l’étude de l’imprimé

Centre d’archives Mgr-Antoine-Racine, Sherbrooke
7 et 8 avril 2022

Le contexte

Une exposition de documents inédits de Voltaire, appartenant au professeur Peter Southam, aura lieu au Centre d’archives Mgr-Antoine-Racine, à Sherbrooke, des mois de janvier à juin 2022. C’est dans ce cadre que l’Association québécoise pour l’étude de l’imprimé organise sa 61e Journée scientifique avec le thème suivant : « Voltaire et les Lumières au Québec : histoire ancienne ou nécessité présente ? », qui se tiendra les 7 et 8 avril 2022.

Les Lumières au Québec depuis le 18e siècle

Dans l’histoire culturelle du Québec, Voltaire a été présent dès les premiers imprimés. Ainsi, The Quebec Gazette/La Gazette de Québec rapporte l’exécution de Jean-François, chevalier de La Barre, dans son numéro du 16 février 1767. On y lit : « Le Febvre de la Marre a été condamné pour le crime mentionné ci-dessus […] à être décollé, et à avoir son corps jetté au feu, avec le Dictionnaire Philosophique de Voltaire, qui selon son propre aveu etoit un livre favori chez lui. » Mais c’est surtout dans La Gazette littéraire de Fleury Mesplet que Voltaire occupe une place considérable et où la philosophie des Lumières connaît une première véritable diffusion.

L’influence de Voltaire et de la pensée des Lumières a continué de se faire sentir au moment des Rébellions de 1837-1838, de l’Histoire du Canada de François-Xavier Garneau, des prises de position de l’Institut canadien de Montréal. Mais le contrôle clérical des lettres a fortement contribué à stigmatiser une philosophie qui conteste de manière frontale son autorité et établit les fondements de la tolérance et de la laïcité. Ces valeurs sont alors illustrées par des intellectuels comme Louis-Antoine Dessaulles, Louis-Joseph Papineau et son fils Amédée, Joseph et Gonzalve Doutre, Arthur Buies et sa Lanterne. Et que dire d’Honoré Beaugrand qui, dans La Patrie ou Le Farceur, pousse le voltairianisme aux confins de l’anticléricalisme ? Se déclarant ouvertement franc-maçon, il participe à cette dimension philosophique des Lumières à laquelle Voltaire avait adhéré à la fin de sa vie et qui, au terme du XIXe siècle, connaît au Québec un certain essor.

Qu’en est-il de la franc-maçonnerie, de Voltaire et des Lumières dans la première moitié du XXe siècle ? Seraient-ils moins présents qu’au siècle précédent ? Gérard Bessette, dans Le Libraire (1960), a fait de l’Essai sur les mœurs le cœur de son intrigue romanesque pour créer un affrontement épique entre le curé et le libraire, Hervé Jodoin. Mais ce dernier se montre critique quant à l’influence voltairienne : « J’ajoutai que, sans la réputation monstrueusement surfaite dont jouissait Arouet, réputation due en grande partie à la violence avec laquelle ses adversaires le dénigrent et le prohibent, il ne serait peut-être jamais venu à l’esprit du collégien de le lire ou, s’il l’avait fait et s’il était intelligent, il eût constaté à quel point la plupart des idées dudit Arouet sont superficielles, démodées, à l’exception de ses plaidoyers pour la tolérance… »

Qu’en est-il des Lumières depuis les années 1960 ?

Et depuis la Révolution tranquille ? Le débat sur la laïcité est exemplaire à cet égard. Notant la parution du manifeste sur la laïcité intitulé Pour un Québec laïque et pluraliste, Lysiane Gagnon doute de l’affirmation selon laquelle la laïcité fasse « partie de l’histoire du Québec », malgré Fleury Mesplet, l’Institut canadien, Jean-Charles Harvey, Refus global et autres… (La Presse, 18 mars 2010). Plus près de nous encore, que penser du politiquement correct, de ce que certains nomment la « culture du bannissement », ou du « mouvement woke » ?

Dans le domaine des lettres, à la suite de la fatwa contre Salman Rushdie, Christian Salmon faisait tomber ce verdict : « Toutes les protections, tous les verrous savamment ménagés depuis l’époque des Lumières, afin de protéger l’espace de la création, sont en train de sauter. » (Tombeau de la fiction, 1999). S’inquiétant de ce que « militantisme et “déconstruction” se conjuguent ainsi pour limiter l’exercice de la rationalité critique et le débat scientifique argumenté », de nombreux intellectuels français, dont Nathalie Heinich, François Rastier, Georges Élia-Sarfati ont fondé au mois de janvier 2021 un « Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires ». Comme ce fut le cas au XVIIIe siècle, l’Occident se trouverait-t-il balayé par une idéologie qui, cette fois, condamnerait sans appel l’apport des Lumières ?

Un colloque sur le passé et le présent

Le but de ce colloque s’inscrit en ligne directe avec ce que Todorov écrivait en 2006, dans un paysage culturel qui a de surcroît beaucoup changé en quinze ans :

Bien sûr, un simple retour au passé n’est ni possible ni souhaitable. Les auteurs du XVIIIe siècle ne sauraient résoudre les problèmes surgis depuis qui, chaque jour, déchirent le monde. Pourtant, mieux comprendre cette mutation radicale peut nous aider à mieux vivre aujourd’hui. J’ai voulu, sans détacher le regard de notre époque, dégager les grandes lignes de la pensée des Lumières, dans un va-et-vient constant entre le passé et le présent. » (L’esprit des Lumières)

Ce colloque accueillera les propositions qui, en considérant l’héritage de Voltaire et des Lumières au Québec, porteront (à titre de suggestions) sur :

  • de nouvelles perspectives historiques à propos de l’œuvre voltairienne et sa réception au Québec ;
  • une relecture des ouvrages marquants sur Voltaire et les Lumières parus au Québec : Séraphin Marion, Marcel Trudel, Jean-Paul de Lagrave, Benoît Melançon, etc.
  • une lecture des débats contemporains, portant en particulier sur la littérature et les autres productions symboliques ;
  • la notion de tolérance et ses récupérations idéologiques et politiques ;
  • l’appel à l’opinion publique, et les postures et procédés rhétoriques qui en découlent ;
  • la censure et la liberté académique ;
  • l’utilisation de la satire et de la polémique dans le débat public ;
  • les lectures critiques de Voltaire et des Lumières, de Voltaire à la radio canadienne à John Saul, Les bâtards de Voltaire.

Ce sont là évidemment des indications, et le comité d’organisation sera heureux de recevoir toute proposition qui se situe dans le cadre général du colloque.

Les personnes intéressées à proposer une communication doivent soumettre un projet d’au plus 300 mots avant le 1er octobre 2021. Le comité donnera une réponse au plus tard le 31 octobre.

À cette fin, veuillez communiquer avec Pierre Hébert :Pierre.Hebert@USherbrooke.ca

Le comité organisateur :

Bernard Andrès

Nicholas Dion

Pierre Hébert

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

Andrès, Bernard, « Lumières encyclopédiques et lumière maçonnique au Québec aux XVIIIe et XIXe siècles », Interfaces Brasil/Canadá, vol. 12, no 15, 2012, p. 155-181. (en ligne) : https://periodicos.ufpel.edu.br/ojs2/index.php/interfaces/article/view/7225/5043

Burger, Baudoin, Petite histoire de la Franc-maçonnerie au Québec, Montréal, Louise Courteau, 2009.

Darnton, Robert, Pour les Lumières – Défense, illustration, méthode, Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, 2002.

De Lagrave, Jean-Paul, Fleury Mesplet (1734-1794). Diffuseur des Lumières au Québec, Montréal, Patenaude éditeur, 1985.

La Gazette littéraire de Montréal 1778-1779, édition présentée par Nova Doyon, annotée par Jacques Cotnam, en collaboration avec Pierre Hébert, Québec, Presses de l’Université Laval, 2010.

Laric, Yanis, « À mort, les Lumières ! », Le blog de Yanis Laric, 20 avril 2020. (en ligne) : https://blogs.mediapart.fr/yanis-laric/blog/200420/mort-les-lumieres

Le Moine, Roger, Deux loges montréalaises du Grand Orient de France, Ottawa, Presses de l’Université d’Ottawa, 1991.

Marion, Séraphin, « Le voltairianisme dans la Gazette littéraire de Montréal », Les lettres canadiennes d’autrefois, Ottawa, Éditions de l’Université d’Ottawa, 1940, t. III, p. 29-88.

Milborne, Alfred John Bidder, Freemasonry in the Province of Quebec 1759-1959, Knowlton / Québec, s.n., 1960.

« Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires » (en ligne) : http://decolonialisme.fr/?page_id=7

Pelland, Louis, Voltaire à la radio canadienne, éd. Joël Castonguay-Bélanger et Benoît Melançon, Montréal, Del Busso, 2013.

Saul, John, Les bâtards de Voltaire, Paris, Payot, 1993.

Sternhell, Zeev, Les anti-Lumières. Une tradition du XVIIIe siècle à la guerre froide, Paris, Gallimard, 2010.

Trudel, Marcel, L’influence de Voltaire au Canada, Montréal, Fides, 1945 (2 t.).

Todorov, Tzvetan, L’Esprit des Lumières, Paris, Robert Laffont, 2006.

Appel à communications – Les années 1920 au Québec : reconfigurations de l’espace culturel et nouvelles modélisations littéraires, artistiques et médiatiques

Appel à communications – Les années 1920 au Québec : reconfigurations de l’espace culturel et nouvelles modélisations littéraires, artistiques et médiatiques


Université de Montréal
Les 10 et 11 mars 2022

English version follows.

Organisé par Stéphanie Bernier (CRILCQ-Université de Montréal), Vanessa Blais-Tremblay (CRILCQUniversité du Québec à Montréal, IREF), Caroline Loranger (CRILCQ-Université du Québec à Montréal) et Adrien Rannaud (Université de Toronto), dans le cadre des 60e journées d’étude de l’Association québécoise pour l’étude de l’imprimé (AQÉI).

Il est devenu courant de voir s’établir, dans le discours public, un parallèle entre l’époque contemporaine, marquée par l’actuelle pandémie de COVID 19, et la décennie 1920, au sortir de l’épidémie de grippe espagnole de 1918-1919. Si une telle comparaison appelle assurément son lot de nuances (Chabot, 2021), force est cependant de constater que l’espoir des lendemains qui chantent marque aussi le retour d’un imaginaire des « années folles » dans le discours public, chrononyme désignant une période caractérisée par un relatif essor économique, une effervescence sur le plan de la création artistique et culturelle, mais également durant laquelle germent déjà les inquiétudes qui éclateront au grand jour, au lendemain de la crise économique de 1929.

Profitant de cette résurgence des « années folles » dans l’imaginaire collectif actuel, le présent colloque invite les chercheurs et chercheuses en études littéraires et culturelles à revisiter la décennie 1920 au Québec. Cet événement s’inscrit dans la foulée des travaux du collectif La vie littéraire au Québec (Saint-Jacques et Robert [dir.], 2010), et des chantiers engagés autour de l’histoire de la vie culturelle (Cambron [dir.], 2012; Lefebvre, 2016), qui ont montré que les années 1920 sont empreintes d’un sentiment général, analogue à celui que nous connaissons aujourd’hui : l’impression de faire l’expérience d’un monde nouveau. Profondément marquée par le conflit mondial, la démocratisation de l’accès aux nouveaux médias (cinéma sonore, radio, gramophone), le développement de l’industrie du divertissement et par une redéfinition de la culture dans son ensemble, la décennie 1920 est celle du renouveau et de l’innovation. La presse, qui entame une période de maturation inédite à cette époque, accélère la circulation d’autres modes d’expression dans l’espace social et participe à leur implantation (Cambron et al. [dir.], 2018). Au même moment, le système éditorial professionnel se complexifie et permet de rejoindre des lectorats et des publics de plus en plus diversifiés (Michon, 1999). Cet élan original de stratification de l’espace culturel — ici entendu comme le champ global des pratiques littéraires et artistiques — est corrélé à des tentatives de reconfiguration à l’oeuvre dans les productions culturelles et médiatiques, causant des frictions entre le local et le mondialisé qui auront des conséquences majeures sur les discours artistiques, mais aussi sur les positions des acteurs et actrices dans le champ. Parmi les facteurs de redéfinition de la scène culturelle des années 1920, on retiendra l’implication de la communauté gaie dans les théâtres et les cinémas (Dagenais, 2017), le rôle de la communauté Noire dans le développement d’une scène jazz en effervescence à Montréal, et le lancement de la carrière de Mary Travers (La Bolduc), considérée comme la première autrice-compositrice-interprète populaire au Québec. La visibilité des femmes en tant que productrices et réceptrices d’un discours culturel (Savoie, 2014), l’apparition d’une nouvelle génération littéraire tournée vers l’individualisme (Robert, 1989), l’amorce d’un « âge de la critique » (Hébert [dir.], 1992; Cellard et Lambert [dir.], 2018), la circulation transfrontalière accrue des artistes et des oeuvres musicales (P. Bouliane, 2015), ainsi que les conséquences des « retours d’Europe » (Lacroix, 2014) forment également des phénomènes dont on a souvent saisi l’importance structurelle dans la décennie 1930, cette « première Révolution tranquille » au Québec (Dumont, 1978), mais sans parfois prendre acte que la première moitié de l’entre-deux-guerres constituait déjà le cadre de réalisation de plusieurs de ces processus.

Cent ans plus tard, le colloque « Les années 1920 au Québec : reconfiguration de l’espace culturel et nouvelles modélisations littéraires, artistiques et médiatiques » souhaite justement approfondir notre connaissance et notre compréhension de la décennie 1920 dans le cadre d’une histoire intégrée des pratiques littéraires, artistiques et médiatiques au Québec. Nous posons l’hypothèse que l’arrivée de technologies médiatiques novatrices, l’élargissement et la diversification des publics, et la mise en place de nouveaux rapports de concurrence, de complémentarité et de subordination entre les différentes instances de production, de médiation et de réception forment les trames principales de la redéfinition du champ culturel au Québec dans les années 1920. Comment s’opèrent ces transformations, selon quelles modalités de négociation économique, esthétique ou politique? Quels impacts ont-elles sur les pratiques d’écriture et de création artistique, ainsi que sur les trajectoires individuelles et collectives des divers agents culturels? Comment la nouvelle phase de mondialisation et le regain d’intérêt pour les pratiques folkloriques que connaît l’Occident dans les années 1920 se traduisent-ils dans le contexte culturel du Québec francophone et anglophone, urbain et rural, autochtone et immigrant?

C’est dans le sillage de ces réflexions que nous sollicitons des propositions portant sur le corpus québécois et issues des études littéraires et culturelles. Nous cherchons ici à renouer avec l’un des mandats de l’équipe « Penser l’histoire de la vie culturelle », celui de l’interdisciplinarité et de la mise en commun des savoirs historiques liés à la littérature, aux arts et à la culture. C’est à la lumière de ces échanges entre différents et différentes spécialistes que nous espérons saisir, de façon vaste et appuyée, la spécificité de la vie littéraire, artistique et culturelle au Québec et ses variations dans le contexte des « années folles ».

Les sujets suivants pourraient être abordés, sans s’y restreindre :
• La transformation des trajectoires littéraires, artistiques et culturelles dans les « années folles » : les repositionnements et les nouvelles stratégies d’acquisition et de pérennisation d’un capital symbolique/culturel/de visibilité au croisement de différents champs de forces (légitimité, acceptabilité, popularité)
• Perceptions, accueils et refus d’un « nouveau monde » : les traces d’une modernité en construction
• Transitions et transformations de la scène culturelle par le biais des nouveaux médias (cinéma sonore, radio, enregistrement sur disque)
• Gouvernance culturelle, pratiques artistiques sous-culturelles et contestataires
• Explorations de nouvelles avenues littéraires (génériques, thématiques, esthétiques) et négociations au sein d’un espace de liberté surveillée
• La configuration d’une francophonie nord-américaine en réseaux : les propositions mettant en lumière les échanges et flux entre les milieux littéraires, artistiques et culturels québécois et ceux de la francophonie canadienne (Ontario, Ouest) et américaine (Nouvelle-Angleterre) sont les bienvenues.

Les propositions de communications en français ou en anglais, comprenant un résumé d’environ 250 mots ainsi qu’une courte notice biographique, devront parvenir à Caroline Loranger (loranger.caroline@courrier.uqam.ca) par courriel d’ici le 5 juillet 2021. Les personnes dont les propositions seront retenues devront être membres de l’AQÉI au moment du colloque.

Call for papers – The 1920s: Reconfiguration of Cultural Space and New Models for Understanding Literary, Artistic and Media Production in Quebec

Université de Montréal
March 10-11, 2022

Organized by Stéphanie Bernier (CRILCQ-Université de Montréal), Vanessa Blais-Tremblay (CRILCQUniversité du Québec à Montréal, IREF), Caroline Loranger (CRILCQ-Université du Québec à Montréal) and Adrien Rannaud (University of Toronto) as part of the 60th Journées d’étude de l’Association québécoise pour l’étude de l’imprimé (AQÉI).

Parallels between the contemporary era, marked by the COVID-19 pandemic, and the « Roaring Twenties” which followed the Spanish flu epidemic of 1918-1919, can be heard with increasing frequency as the current sanitary crisis wears on. While such a comparison certainly calls for its share of nuances (Chabot, 2021), it is a similar longing for brighter days ahead that marks the return of the « Roaring Twenties » in public imagination—a chrononym designating a period characterized by significant economic, artistic and cultural effervescence on the one hand, but also one which gave rise to concerns that unfolded in the wake of the economic crisis of 1929.

Taking advantage of the resurgence of the « Roaring Twenties » in public discourse, the present conference invites researchers in literary and cultural studies to revisit the 1920s in Quebec. This event builds on the work of the La vie littéraire au Québec collective (Saint-Jacques and Robert [ed.], 2010) as well as on research on the history of cultural life in Quebec (Cambron [ed.], 2012; Lefebvre, 2016), which have shown that the 1920s were marked by a general feeling that is similar to the one we know today: the impression of experiencing a new world. Profoundly marked by world conflict, the democratization of access to new media (sound cinema, radio, gramophone), the development of the entertainment industry and the process of redefining culture as a whole, the 1920s decade is the one of revival, rethinking and innovation. The press, which began a period of unprecedented growth at that time, accelerated the circulation of other modes of expression in the social space and participated in their implementation (Cambron and al. [ed.], 2018). At the same time, the professional editorial system became more complex, which permitted the reach of a more diversified readership and public (Michon, 1999). This new stratification of the cultural space – understood here as the global field of literary and artistic practices – is correlated with attempts to reconfigurate cultural and media productions, which caused frictions between the local and the globalized that will not only have major consequences on artistic discourses but also on the positions of actors in the field. Among the factors redefining the cultural scene of the 1920s in Quebec, we note the involvement of the gay community in theaters and cinemas (Dagenais, 2017), the role of the Black community in the development of a burgeoning jazz scene in Montreal, and the launch of Mary Travers’s career (La Bolduc), considered the first woman popular singer-songwriter in Quebec. The visibility of women as producers and receivers of cultural discourse (Savoie, 2014), the emergence of a new literary generation oriented toward individualism (Robert, 1989), the beginning of an « age of criticism » (Hébert [ed.], 1992; Cellard and Lambert [ed.], 2018), the increased cross-border circulation of artists and musical works (P. Bouliane, 2015) and the consequences of « returns from Europe » (Lacroix, 2014) also form phenomena whose structural importance has often been grasped in the 1930s, that « first Quiet Revolution » in Quebec (Dumont, 1978), but without sometimes acknowledging that the first half of the interwar period already constituted the framework for the realization of many of these processes.

One hundred years later, the colloquium « The 1920s: Reconfiguration of Cultural Space and New Models for Understanding Literary, Artistic and Media Production in Quebec » aims to deepen our understanding of the 1920s within the framework of an integrated history of literary, artistic and media practices in Quebec. We hypothesize that widened access to new media, the enlargement and diversification of audiences, and the establishment of new relationships of competition, complementarity and subordination between the different instances of production, mediation and reception, form the main framework for the redefinition of the cultural field in Quebec in the 1920s. How did these transformations take place? According to which modalities of economic, aesthetic or political negotiation? What impact did they have on artistic activity, as well as on the individual and collective trajectories of various cultural agents? How was the new phase of globalization and the renewed interest in folklorein the West in the 1920s reflected in the cultural context of francophone and anglophone, urban and rural, indigenous and immigrant communities in Quebec?

It is in the wake of these reflections that we are soliciting proposals on Quebec arts and culture in the 1920s in a way that seeks to revive the interdisciplinary mandate of the « Penser l’histoire de la vie culturelle » team. In light of these exchanges, we hope to grasp the specificity of literary, artistic and cultural life in Quebec across a broad range of practices during the « Roaring Twenties”.

The following topics could be addressed, without being restricted to them:
• The transformation of literary, artistic and cultural trajectories in the « Roaring Twenties »: repositioning and new strategies of acquisition; perpetuation of a symbolic/cultural/visibility capital at the crossroads of different fields of forces (legitimacy, acceptability, popularity)
• Perceptions, reception and refusal of a « new world » ; tug-of-war for modernity’s meanings
• Transitions and transformations of the cultural scene through new media (sound cinema, radio, recording)
• Cultural governance, subcultural and protest-related artistic practices
• Explorations of new artistic and literary avenues (generic, thematic, aesthetic) and negotiation within a space of controlled freedom
• The configuration of a North American francophonie in networks: proposals highlighting the exchanges and circuits between the literary, artistic and cultural francophonie of Quebec, of the ROC (Ontario, the West, etc.), of the United-States (New England) and others are welcome.

Those interested in submitting a paper (in French or in English) are invited to send an abstract (250 words) and a short biography to Caroline Loranger (loranger.caroline@courrier.uqam.ca) by July 5th, 2021. Those whose proposals are accepted must be members of the AQÉI at the time of the conference.

Références
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CAMBRON, Micheline, Myriam CÔTÉ et Alex GAGNON (dir.) (2018), Les journaux québécois d’une guerre à l’autre. Deux états de la vie culturelle québécoise au XXe siècle, Québec, Codicille, coll. « Premières approches », 380 p.
CELLARD, Karine et Vincent LAMBERT (dir.) (2018), Espaces critiques. Écrire sur la littérature et les autres arts au Québec (1920-1960), Québec, Presses de l’Université Laval, coll. « Cultures québécoises », 394 p.
CHABOT, Simon (2021), « À nous d’écrire l’histoire », La Presse, 28 février, [en ligne], https://www.lapresse.ca/societe/2021-02-28/un-an-de-pandemie/apres-la-pandemie-le-beautemps. php (consulté le 5 mars 2021).
DAGENAIS, Dominic (2017), Culture urbaine et homosexualité : pratiques et identités homosexuelles à Montréal, 1880-1929, thèse de doctorat, Université du Québec à Montréal, 403 p.
DUMONT, Fernand (1978), « Les années 30. La première Révolution tranquille », Idéologies au Canada français 1900-1939, Québec, Presses de l’Université Laval, p. 1-20.
HÉBERT, Pierre (dir.) (1992), dossier « L’âge de la critique 1920-1940 », Voix et images, vol. 17, n° 2, p. 166-247.
LACROIX, Michel (2014), L’invention du retour d’Europe. Réseaux transatlantiques et transferts culturels au début du XXe siècle, Québec, Presses de l’Université Laval, coll. « Cultures québécoises », 348 p.
LEFEBVRE, Marie-Thérèse (dir.) (2016), Chroniques des arts de la scène à Montréal durant l’entre-deux-guerres. Danse, théâtre, musique, Québec, Septentrion, coll. « Cahiers des Amériques », 323 p.
MICHON, Jacques (dir.) (1999), Histoire de l’édition littéraire au Québec au XXe siècle, t. 1 : La naissance de l’éditeur, 1900-1939, Montréal, Fides, 488 p.
P. BOULIANE, Sandria (2015), « Introduction au dossier : Vie musicale amateur, populaire et américaine à Montréal, 1918-1958 ». Mens. Revue d’histoire intellectuelle et culturelle, vol. 16, n°1 (automne), p. 7-20.
ROBERT, Lucie (1989), L’institution du littéraire au Québec, Québec, Presses de l’Université Laval, coll. « Vie des lettres québécoises », 272 p.
SAINT-JACQUES, Denis et Lucie ROBERT (dir.) (2010), La vie littéraire au Québec, t. 6 : Le nationaliste, l’individualiste et le marchand, 1919-1933, Québec, Presses de l’Université Laval, 748 p.
SAVOIE, Chantal (2014), Les femmes de lettres canadiennes-françaises au tournant du XXe siècle, Montréal, Nota Bene, coll. « Essais critiques », 243 p.