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Appel à communications – « D’explorations éditoriales en balbutiements numériques : la poétique du support pour cadrer une préhistoire des pratiques littéraires numériques au Québec »

59e journée d’échanges scientifiques de l’Association québécoise pour l’étude de l’imprimé en collaboration avec Littérature québécoise mobile

D’explorations éditoriales en balbutiements numériques : la poétique du support pour cadrer une préhistoire des pratiques littéraires numériques au Québec

Université Laval, 5 novembre 2021

Si, à bien des égards, l’entrée dans la culture numérique donne l’impression d’une rupture nette avec les pratiques culturelles des siècles – voire des décennies – qui l’ont précédée, le monde des ordinateurs et des écrans met pourtant en évidence des continuités fortes entre la culture imprimée et celle, marquée par la présence du numérique, qui est la nôtre aujourd’hui. C’est notamment lorsque l’on pense le fait littéraire en termes de supports et de matérialité que ces lignes de traverse apparaissent.

Les études sur la culture imprimée et médiatique des XIXe et XXe siècles, inscrites dans une perspective d’histoire culturelle, ont récemment insisté sur le rôle fondamental des supports dans la production, la diffusion et la réception de la littérature. Comme le suggérait avec force Marie-Ève Thérenty, « [après] des années d’occultation par la discipline des conditions matérielles de production de la littérature, l’histoire littéraire est peut-être aujourd’hui en mesure de substituer à sa triade : auteur, lecteur, texte, un nouveau quarté : auteur, lecteur, texte, support » (2009, p. 111).

Que l’on pense aux différents formats du livre ou à ses dehors – à la presse imprimée, aux objets et livres d’art, aux ondes hertziennes, aux multiples écrans, aux performances et installations éphémères en arts littéraires, aux cassettes, aux disquettes, aux CD-ROM, … – le support est tout à la fois l’interface matérielle dont les paramètres orientent et contraignent l’écriture et le vecteur du texte qui le porte jusqu’à son récepteur. De façon plus diffuse, chaque support concentre également un ensemble de représentations, il active un imaginaire spécifique de la matérialité du texte, contre ou avec lequel la littérature peut, à chaque époque, élaborer ses formes.

S’appuyant sur ces réflexions, la 59e journée d’échanges scientifiques de l’AQEI, organisée en partenariat avec Littérature québécoise mobile, invite les chercheurs et chercheuses à interroger la diversité des supports investis par la littérature québécoise entre les décennies 1960 et 1990, ainsi que les dispositifs matériels et techniques qui leur sont associés. Au cours de cette période prénumérique, pendant laquelle la naissance et la popularisation des premiers ordinateurs ont bouleversé tant les sciences naturelles que la psychologie cognitive ou le monde des lettres et de l’édition, on s’intéressera tout particulièrement aux supports qui précèdent la littérature numérique et commencent à l’élaborer.

Avant les fictions interactives pour applications mobiles qui se développent aujourd’hui, avant même les liseuses électroniques, le ePub et le livre numérique homothétique maintenant largement répandus, quels supports et dispositifs les auteurs, autrices et autres acteurs ont-ils investis pour inventer des formes littéraires dont les caractéristiques – telles que la construction rhizomatique, l’interactivité, le recours à d’autres systèmes sémiotiques que le texte imprimé – renouvellent le langage littéraire et préfigurent la littérature numérique ?

Le champ couvert par cette question est vaste, allant des explorations de type oulipien, basées sur des logiques combinatoires, jusqu’aux œuvres littéraires sur CD-ROM, en passant par la littérature sonore, les installations et performances littéraires ayant recours à des dispositifs techniques variés (machines, écrans, procédés automatisés, etc.).

Au-delà des supports prénumériques, les participants sont toutefois également invités à envisager, très largement, la diversité des pratiques littéraires liées à des explorations éditoriales sur des supports autres que le livre. Les propositions pourront ainsi porter sur les objets d’art et la contre-culture – on peut penser par exemple à L’anti-can (1969) de Roger Soublière, un ensemble de poèmes contenus dans une boîte de conserve – comme sur les supports sériels et médiatiques (presse, supports bon marché et littérature en fascicules).

Les propositions de communication, qui devront se concentrer sur le contexte québécois des années 1960 à 1990, pourront s’inscrire dans l’un des axes suivants, sans restriction :

Le support comme laboratoire des poétiques littéraires

  • En quoi les contraintes et spécificités médiatiques liées à chaque support infléchissent-elles l’écriture et constituent-elles un stimulant ou un obstacle pour la création littéraire ?
  • Autrement dit, quelles sont les manifestations poétiques de chaque support ? En quoi se distinguent-elles des caractéristiques poétiques induites par le livre imprimé ? En quoi permettent-elles des explorations parentes avec la littérature numérique ?
  • Quel imaginaire du support est véhiculé par les œuvres à différentes époques ? Comment l’imaginaire du support est-il incorporé dans le langage littéraire ? Que révèle-t-il de la littérature et de ses représentations ? En quoi ces imaginaires du support s’articulent-ils à des conceptions de la littérarité ?

Auctorialité, énonciation et dispositifs éditoriaux

  • Que fait le support à l’auteur, à sa parole, à sa corporéité et à son autorité ?
  • Quelle est la part de l’intervention de la machine ou du dispositif (ex. procédés d’automatisation, sélection aléatoire, intelligence artificielle, rupture de la linéarité) ou celle du lecteur/auditeur/spectateur dans l’élaboration et le rendu de l’œuvre ?
  • Quels autres acteurs que l’auteur sont mobilisés par la production de l’œuvre ? En quoi la marque du collectif intervient-elle pour encadrer, présenter, diffuser le texte ? On pourra interroger par exemple le rôle de l’« énonciation éditoriale » (Souchier, 1998) et de l’« éditorialisation » (Vitali-Rosati, 2017a) en ce sens. On pourra aussi étendre la notion de « publication » hors du monde du livre (comme le suggèrent Rosenthal et Ruffel, 2018).
  • Dans quelles séries, dispositifs éditoriaux et ensembles architextuels l’œuvre, hors du livre canonique, vient-elle s’inscrire ? Comment ceux-ci influent-ils sur les poétiques littéraires ?

La sociologie du support et la réception

  • Quelle place dans le champ littéraire occupent ces œuvres – ainsi que leurs créateurs et créatrices – faisant appel à des supports distincts de la forme canonique du livre ? Hors du Livre, la littérature est-elle toujours perçue et reçue comme telle ?
  • Quels enjeux de légitimité et de reconnaissance se dessinent autour des supports ?
  • Peut-on établir des liens entre la position des agents dans le champ littéraire et l’investissement d’un support plutôt qu’un autre ? Les pratiques littéraires contre-culturelles, par exemple, ou encore celles d’auteurs débutants ou appartenant à des groupes minoritaires s’approprient-elles des supports spécifiques ?
  • Parce que la maîtrise de chaque support nécessite l’acquisition de codes et d’une forme particulière de littératie, quels obstacles pose la formation des récepteurs à la diffusion de la littérature faisant appel à des supports nouveaux ou inhabituels ?

Enjeux mémoriels et historiographiques

  • En raison des transformations rapides et de l’obsolescence des technologies, quels défis et difficultés se dessinent autour de la pérennité, de l’archivage et de la mémoire des œuvres littéraires hors du livre ?
  • Quelle place les institutions patrimoniales, comme les bibliothèques, ont-elles réservée à la littérature qui investit d’autres supports que le livre ? Comment les collections peuvent-elles être repensées pour mieux refléter la variété des pratiques littéraires aux côtés du livre imprimé ?
  • Quelles traces reste-t-il des œuvres disparues, éphémères, obsolètes ? Comment peut-on les intégrer à une histoire des pratiques littéraires ?
  • En quoi l’histoire des supports de la littérature depuis les années 1960 peut-elle fournir des leçons ou des pistes de réflexion pour assurer la pérennité de la littérature numérique ?
  • Quelles continuités apparaissent dans l’exploration des supports et les matérialités du texte des années 1960 à la littérature numérique ?

Les réflexions issues de cette journée d’échanges scientifiques se veulent un point de départ pour l’un des chantiers de recherche de Littérature québécoise mobile, qui vise à établir l’histoire des pratiques littéraires numériques au Québec. Littérature québécoise mobile (https://lqm.uqam.ca/) est un projet de recherche en partenariat alliant des universitaires et des organismes culturels ; il est financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

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Les propositions de communications en français, comprenant un titre, un résumé d’environ 300 mots et une courte notice biographique, doivent être envoyées par courriel à lqm.quebec@gmail.com avant le 31 mai. Les participant·e·s recevront une réponse au plus tard à la fin du mois d’août.

Selon les consignes sanitaires en vigueur, la journée du 5 novembre se déroulera sur place, à distance ou selon une formule hybride. Les communications d’une durée de 20 minutes seront suivies d’une période de questions de 10 minutes.

Les participantes et participants devront être membres de l’AQÉI avant la journée scientifique. Veuillez consulter la page « Adhésion » pour toute information concernant le processus d’adhésion ou d’inscription.

Comité d’organisation
René Audet, professeur, Université Laval
Sophie Marcotte, professeure, Université Concordia
Mélodie Simard-Houde, professeure, Université du Québec à Trois-Rivières

Bibliographie indicative

BEAUDRY, Guylaine (2013), « Prologue d’une histoire de l’édition numérique au Québec », Papers of the Bibliographical Society of Canada, 51 (2), 49-81.

BERNIER, Stéphanie, Sophie DROUIN et Josée VINCENT (dir.) (2013), Le livre comme art. Matérialité et sens, Québec, Éditions Nota bene.

BLANC, Julie (2020), « Timeline of technologies for publishing (1963-2018) », http://recherche.julie-blanc.fr/timeline-publishing/

DURAND, Pascal et Christine SERVAIS (dir.) (2017), L’intervention du support : médiation esthétique et énonciation éditoriale, Liège, Presses universitaires de Liège.

JEANNERET, Yves et Emmanuël SOUCHIER (2005), « L’énonciation éditoriale dans les écrits d’écran », Communication et langages, (145), 3-15.

LAROSE, Karim et Frédéric RONDEAU (dir.) (2016), La contre-culture au Québec, Montréal, Presses de l’Université de Montréal.

LETOURNEUX, Matthieu (2017), Fictions à la chaîne. Littératures sérielles et culture médiatique, Paris, Éditions du Seuil.

MICHON, Jacques (dir.) (2010), Histoire de l’édition littéraire au Québec au XXe siècle, vol. 3 : La bataille du livre, 1960-2000, Montréal, Fides.

ROSENTHAL, Olivia et Lionel RUFFEL (dir.) (2018), dossier « La littérature exposée (2) ». Littérature, (192).

SAEMMER, Alexandra (2007), Matières textuelles sur support numérique, Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne.

SOUCHIER, Emmanuël (1998), « L’image du texte. Pour une théorie de l’énonciation éditoriale », Les Cahiers de médiologie, (6), 137-145.

THÉRENTY, Marie-Ève (2009), « Pour une poétique historique du support », Romantisme, 143 (1), 109-115, https://doi.org/10.3917/rom.143.0109

VITALI-ROSATI, Marcello (2017a), « Pour une définition de l’éditorialisation », Études digitales, 1 (3), 39-54.

VITALI-ROSATI, Marcello (2017b), « Littérature papier et littérature numérique, une opposition ? », Actes du colloque « Internet est un cheval de Troie », Fabula. Colloques en ligne, https://www.fabula.org:443/colloques/document4191.php

Journée d’étude « Henri Tranquille »

C’est avec plaisir que nous vous invitons à la 58e journée d’échanges scientifiques de l’AQÉI, consacrée à Henri Tranquille. Organisé par Stéphanie Bernier (U. de Montréal) et Anthony Glinoer (U. de Sherbrooke), l’événement aura lieu le 30 avril 2021 de 9h15 à 11h45 (EST). Nous vous convions à venir entendre les communications de Sophie Dubois, Anthony Glinoer, Julien Vallières et Stéphanie Bernier. Pour plus de détails, veuillez consulter le programme complet de la journée ci-dessous.

Notez que l’assemble générale annuelle de l’AQÉI aura lieu tout de suite après la journée d’étude, à 11h45.

La participation à la journée d’échanges scientifiques est gratuite, mais il est nécessaire de s’inscrire à l’avance en remplissant le formulaire à cet effet. La veille de l’événement, vous recevrez un lien vous permettant de vous connecter à la plateforme Teams.

Journée d’étude « L’édition de fortune et de nécessité »

0001C’est avec plaisir que nous vous invitons à la 57e journée d’échanges scientifiques de l’AQÉI, consacrée aux pratiques éditoriales spontanées, occasionnelles et circonstancielles. Nous vous convions à venir entendre les communications de Sophie Drouin, Sophie Dubois, Philippe Rioux, Maël Rannou, Lucie Hotte et Mélissa Labonté. La journée se terminera par une conférence de Denis Saint-Amand. Pour plus de détails, veuillez consulter le programme complet de la journée, que vous trouverez ci-dessous.

Nous vous rappelons que la journée d’échanges scientifiques aura lieu en ligne, sur la plateforme Microsoft Teams, le 27 novembre 2020 de 9h30 à 15h.

La participation à la journée d’échanges scientifiques est gratuite, mais il est nécessaire de s’inscrire à l’avance en remplissant le formulaire à cet effet. La veille de l’événement, vous recevrez un lien vous permettant de vous connecter à la plateforme Teams.

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Appel à communications pour la journée d’automne 2020

« L’édition de fortune et de nécessité »

57e journée scientifique de l’AQÉI
Les 26 et 27 novembre 2020, Longueuil (campus de l’Université de Sherbrooke)

***

À l’occasion de la 57e journée scientifique de l’AQÉI, les chercheuses et chercheurs de toutes disciplines sont invités à réfléchir aux pratiques éditoriales occasionnelles, improvisées et circonstancielles en contexte canadien.

L’histoire du livre a démontré au cours des trois dernières décennies que le métier d’éditeur se situe au croisement des sphères entrepreneuriale, culturelle et sociale (Michon 1999). Or, bien que ce constat décrive parfaitement la figure et le rôle de l’éditeur professionnel tel qu’il apparaît en France et au Québec au début des XIXe et XXe siècles respectivement, il ne rend pas tout à fait compte des activités éditoriales spontanées, temporaires. Certes plus marginaux, ces projets souvent portés par des éditeurs dilettantes – des libraires, critiques et intellectuels qui ne font pas de l’édition leur priorité – ont comme impulsion fréquente un sentiment d’urgence, de devoir à accomplir. Qu’il s’agisse de la revue Fermaille, née (et morte) durant la grève étudiante du printemps 2012, ou des Éditions Mithra-Mythe, fondées expressément pour la publication du célèbre Refus global, ces entreprises ad hoc se posent ainsi en porte-voix aussi nécessaires qu’inespérés.

L’autoédition est sans doute l’exemple le plus connu des pratiques propres à « l’édition hors édition » (Habrand 2016). Les avancées techniques et technologiques récentes contribuent effectivement à sa popularité, comme en témoigne la prolifération des plateformes web mises à la portée des auteures et auteurs (Bouquinbec, Kickstarter, Bookelis…). Mais entre l’autoédition et l’édition professionnelle se déploie aussi un éventail d’activités moins bien définies, qui répondent à des besoins et qui poursuivent des mandats aussi spécifiques que ponctuels. Pensons à l’Association catholique des Voyageurs de commerce de Trois-Rivières, qui commandite en 1935 des bandes dessinées québécoises afin de lutter contre la prolifération des comics strips américains dans les journaux de la province. Pensons encore aux libraires Bernard Amtmann et Jean Gagnon, qui publient à l’occasion revues et catalogues dédiés à la promotion et à la diffusion du livre ancien au Canada (Short-Title Catalogue of Canadiana, Abacus, Canadian Notes and Queries, Les Cahiers de bibliologie). Citons enfin le cas de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal, qui revêt temporairement le chapeau d’éditeur littéraire pour encourager, à l’aide de concours tenus de 1916 à 1919, l’émergence de la littérature québécoise.

En se penchant sur les pratiques qui ont cours en marge des trois modes de publication traditionnels (l’édition professionnelle, l’autoédition et l’édition à compte d’auteur; BAnQ 2019), ce colloque a donc pour objectif d’analyser les structures éditoriales provisoires, éphémères, et leur production imprimée afin de comprendre comment elles s’insèrent dans l’histoire de l’édition.

Les propositions de communication pourront s’inscrire dans l’un des trois axes suivants, entre autres :

1. Les agents

 

  • Quel est le profil des éditrices et éditeurs occasionnels? Comment leur parcours professionnel ou personnel les conduit-il à l’édition?
  • Qui sont les auteures et auteurs qui profitent des structures éditoriales improvisées? Dans quelles sphères évoluent-ils (politique, littéraire, scolaire, journalistique, etc.)? Pourquoi confient-ils leurs textes à des éditeurs plus ou moins expérimentés?
  • Quels sont les agents (maquettiste, imprimeur, distributeur) qui se chargent de la confection matérielle et de la diffusion-distribution des imprimés?
  • Comment se déroulent les relations entre agents impliqués dans l’édition de fortune et de nécessité? Les auteurs et éditeurs entretiennent-ils des rapports bienveillants ou conflictuels?

 

2. Les publications

 

  • Comment le paratexte est-il influencé par ces pratiques éditoriales? La qualité matérielle des ouvrages est-elle affectée? Le discours paratextuel adopte-t-il une forme et un contenu particuliers?
  • Quels sont les supports (le livre, le journal, le fascicule) et les genres (le roman, l’essai, l’article) privilégiés par les éditeurs de fortune? Les choix faits à cet égard sont-ils contraints par les ressources humaines et financières dont disposent les producteurs?
  • Quel est l’impact de ces pratiques éditoriales sur le contenu des publications? Ce dernier est-il le résultat d’une plus grande liberté octroyée aux auteures et auteurs? Souffre-t-il de l’inexpérience de l’instance éditoriale?

 

3. Les catalyseurs

 

  • Quels sont les mandats (culturels, professionnel), les idéologies (religieuses, politiques, identitaires) et les événements sociaux et politiques qui motivent ces pratiques éditoriales?
  • L’édition de fortune et de nécessité relève-t-elle d’initiatives personnelles, institutionnelles, gouvernementales, etc.?
  • Quelles sont les ambitions des producteurs? Entre le simple passe-temps et la tentative (ratée ou réussie) d’entrer dans le milieu de l’édition, où se rangent leurs pratiques?

 

Les propositions de communications en français, comprenant un titre, un résumé d’environ 300 mots et une courte notice biographique, doivent être envoyées par courriel à Philippe Rioux (philippe.rioux@usherbrooke.ca) et Anthony Glinoer (anthony.glinoer@usherbrooke.ca) avant le 1er août 2020. Les communications d’une durée de 20 minutes seront suivies d’une période de questions de 10 minutes.

 

Les participantes et participants devront être membres de l’AQÉI avant la journée scientifique. Veuillez consulter la page « Adhésion » pour toute information concernant le processus d’adhésion ou d’inscription.

 

Organisateurs :

 

Anthony Glinoer, professeur, Université de Sherbrooke
Philippe Rioux, stagiaire postdoctoral, Université de Sherbrooke

 

 

Bibliographie indicative :

 

Bernier, Stéphanie, Drouin, Sophie et Josée Vincent (dir.), Le livre comme art. Matérialité et sens, Québec, Éditions Nota Bene, 2013.

 

Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Petit guide de l’autoédition au Québec. Quand l’auteur devient éditeur, Québec, 2019.

 

Bouvaist, Jean-Marie et Jean-Guy Boin, Du printemps des éditeurs à l’âge de raison. Les nouveaux éditeurs en France (1974-1988), Paris, La Documentation française – Sofedis, 1989.

 

Brogowski, Leszek, Éditer l’art : le livre d’artiste et l’histoire du livre, Chatou, Éditions de la Transparence, 2010.

 

Coupry, François, L’Anti-éditeur, Paris, Éditions Hallier, 1976.

 

Darnton, Robert, Édition et Sédition. L’univers de la littérature clandestine au xviiie siècle, Paris, Gallimard, coll. « nrf essais », 1991.

 

Dony, Christophe, Habrand, Tanguy et Gert Meesters (dir.), La bande dessinée en dissidence / Comics in Dissent, Liège, Presses Universitaires de Liège, 2014.

 

Durand, Pascal et Yves Winkin, « Des éditeurs sans édition. Genèse et structure de l’espace éditorial en Belgique francophone », Actes de la recherche en Sciences sociales, vol. 130, n° 1, 1999, pp. 48-65.

 

Habrand, Tanguy, « L’édition hors édition : vers un modèle dynamique. Pratiques sauvages, parallèles, sécantes et proscrites », Mémoires du livre / Studies in Book Culture, vol. 8, no 1, automne 2016, https://www.erudit.org/fr/revues/memoires/2016-v8-n1-memoires02805/1038028ar/.

 

Labonté, Mélissa, Faire maille. L’engagement poétique de la revue Fermaille au printemps 2012, Québec, L’instant même, « Trajectoire », 2017.

 

Lacroix, Michel, « Sociopoétique des revues et l’invention collective des « petits genres » : lieu commun, ironie et saugrenu au “Nigog” et à “La Nouvelle Revue française” », Mémoires du livre / Studies in Book Culture, vol. 4, no 1, 2012.

 

Michon, Jacques (dir.), Histoire de l’édition littéraire au Québec au XXe siècle, Tomes I-III, Montréal, Fides, 1999, 2004, 2010.

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[REPORTÉ] Journée d’étude « Henri Tranquille »

L’ÉVÉNEMENT EST REPORTÉ À UNE DATE ULTÉRIEURE.

Organisée par Anthony Glinoer et Stéphanie Bernier, la 56e journée d’échanges scientifiques de l’AQÉI portera sur la figure du libraire Henri Tranquille, dont la contribution à la vie littéraire sera analysée sous toutes ses coutures. La journée aura lieu le 1er mai 2020, à l’Université de Sherbrooke. Le programme final sera disponible sous peu.

En attendant, vous pouvez consulter le programme provisoire de la journée :

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Tous les détails sur la journée d’étude de l’automne 2019

« De La Revue moderne à Châtelaine : 100 ans de magazines au Québec »

Pour sa 55e édition, la journée d’échanges scientifiques de l’AQÉI a été un succès! Placée sous le thème de l’histoire des magazines au Québec, afin de souligner le centième anniversaire de La Revue moderne, devenue aujourd’hui Châtelaine, cette journée a été l’occasion pour neuf chercheuses et chercheurs de présenter l’avancée de leurs recherches. Marie-Pier Luneau (U. de Sherbrooke) et Jean-Philippe Warren (U. Concordia) se sont questionnés sur les fonctions du magazine Histoires vraies, avant de laisser la parole à Nicholas Giguère (U. de Sherbrooke), qui a présenté le magazine Fugues, et plus largement le genre des périodiques gais au Québec. Les présentations suivantes ont abordé les titres La Revue moderne (Adrien Rannaud, U. de Toronto) et Paysana (Valérie Bouchard et Jocelyne Mathieu, U. Laval), en portant une attention particulière au concept de modernité tel que présenté par ces publications.

Après une présentation de Michèle Lefebvre sur les collections numériques détenues par Bibliothèque et Archives nationales du Québec, la journée s’est close avec des sujets aussi variés que les adaptations du radioroman Rue principale (Caroline Loranger, UQAM), la contribution des écrivains canadiens au magazine Gastronomie (Julien Vallières-Gingras, U. McGill) et la présence de Châtelaine sur les réseaux sociaux (Emmanuelle Pelard, U. du Luxembourg).

L’équipe de l’AQÉI tient à remercier tous ceux et celles qui ont participé à cette journée, que ce soit en présentant une communication, en présidant une séance ou en assistant à la journée d’étude. Nous remercions tout spécialement notre président, Adrien Rannaud, qui a organisé la journée de main de maître!

Vous pouvez consulter le programme détaillé de la journée ci-dessous.

DES HISTOIRES VRAIES ? DES ROMANS ROMANESQUES ? PREMIÈRES RÉFLEXIONS SUR LES FONCTIONS DU MAGAZINE HISTOIRES VRAIES

Marie-Pier Luneau (U. de Sherbrooke) et Jean-Philippe Warren (U. Concordia)

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« SYNONYME DE DIVERTISSEMENT ET D’ÉVASION » ? : LE GENRE DU MAGAZINE GAI AU QUÉBEC

Nicholas Giguère (U. de Sherbrooke)

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UNE « MAISON MODERNE » POUR LA REVUE MODERNE : MAGAZINE, CONSOMMATION ET CULTURE MOYENNE DANS LES ANNÉES 1930

ADRIEN RANNAUD (U. de Toronto)

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VIE RURALE ET MODERNITÉ DANS LA REVUE PAYSANA (1938-1949)

Valérie Bouchard (U. Laval) et Jocelyne Mathieu (U. Laval)

IMG_0209BANQ NUMÉRIQUE… OU LA DEUXIÈME VIE DES MAGAZINES QUÉBÉCOIS

Michèle Lefebvre (BAnQ)

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LIRE RUE PRINCIPALE DANS RADIOMONDE : LE MAGAZINE COMME LIEU D’UNE EXPÉRIENCE DE LECTURE PARTICULIÈRE À SON FORMAT

Caroline Loranger (UQAM)

IMG_0221LA SOCIÉTÉ DES ÉCRIVAINS CANADIENS PASSE À TABLE : COLLABORATIONS LITTÉRAIRES AU MAGAZINE GASTRONOMIE DE 1946 À 1950

Julien Vallières-Gingras (U. McGill)

IMG_0233CHÂTELAINE EN PARTAGE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX : LE MAGAZINE COMME « TROISIÈME LIEU » POUR LES QUÉBÉCOIS.E.S

Emmanuelle Pelard (U. du Luxembourg)

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Journée d’étude « De La Revue moderne à Châtelaine : 100 ans de magazines au Québec »

Affiche Journée d étude 100 ans de magazinesLa journée d’étude De La Revue moderne à Châtelaine : cent ans de magazines au Québec aura lieu le vendredi 18 octobre prochain, au local J-4225 de l’Université du Québec à Montréal. Elle réunira des chercheurs de disciplines variées, qui aborderont des périodiques tous plus différents les uns des autres, tels que PaysanaGastronomie et La Revue moderne, fondée en novembre 1919, qui souligne cette année ses cent ans d’existence. Ouvert à toutes les approches disciplinaires pertinentes (études littéraires et culturelles, histoire, communication, sociologie, etc.), l’événement sera l’occasion d’échanger collectivement autour d’un type de périodique populaire, le magazine, et de plusieurs titres significatifs de son évolution dans l’histoire des médias.

En plus des sept communications présentées par les chercheurs, une présentation sera offerte par Michèle Lefebvre, au sujet des collections numériques de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

Voici le programme détaillé de la journée :

ProgrammejournéemagazinesAu plaisir de vous y voir!

Appel à communications pour la journée d’automne 2019

De La Revue moderne à Châtelaine : 100 ans de magazines au Québec
55e journée scientifique de l’AQÉI
Vendredi 18 octobre 2019, Montréal

Selon Denis Saint-Jacques et Marie-José des Rivières, « le magazine représente un de ces médias de masse mis au point en Amérique et qui tombent sous le coup des critiques de l’École de Francfort » (Saint-Jacques et des Rivières, 2013). En d’autres termes, la presse magazine, à l’instar de la télévision ou de la chanson populaire, ne méritait, il n’y a pas si longtemps encore, qu’une lecture d’ordre idéologique, souvent biaisée, et où la notion d’ « industrie culturelle » rimait avec aliénation. L’analyse du processus historique de naissance et de développement du magazine au Québec ne pouvait toutefois se satisfaire d’un tel primat, d’autant plus que le vent des cultural studies, à la fin du siècle dernier, invitait à renverser les canons et à s’approprier les corpus marginalisés et, forcément, tenus pour illégitimes par l’institution universitaire. Dorénavant, on peut difficilement adhérer à l’image unidimensionnelle du magazine en diable, sorte de support manipulateur qui pousserait les lecteurs et lectrices vers une consommation facile, à moindre coût et s’accommodant fort bien avec l’hégémonie. À bien y regarder, ces périodiques illustrés et souvent adressés aux femmes représentent des ensembles discursifs et pratiques plus complexes, tiraillés entre, d’un côté, des enjeux économiques et idéologiques évidents, et de l’autre côté, le souci de se distinguer de la masse médiatique et, surtout, des périodiques mensuels américains de même calibre.

La fondation, l’évolution et l’action médiatique de La Revue moderne (1919-1960), puis de sa successeure Châtelaine (publié depuis 1960) marquent cet essor des magazines au Québec, depuis le tournant du xxe siècle jusqu’aux années 2000. Tel est, en tout cas, le constat qui émerge d’une observation de la vaste littérature critique publiée au sujet des deux périodiques. En effet, par leur longévité, leurs tirages et leur relatif succès, La Revue moderne et Châtelaine ont suscité l’intérêt de plusieurs chercheurs et chercheuses en leur qualité de document historique d’abord, puis de vecteur de changement dans la vie littéraire, intellectuelle et culturelle et enfin, dans la perspective de l’histoire littéraire et culturelle de la presse, en tant qu’ensemble de pratiques, lieu de production de discours et support matériel.

C’est en tenant compte de ces perspectives, et dans une volonté de célébrer le centenaire du premier numéro de La Revue moderne (novembre 1919), que l’Association québécoise pour l’étude de l’imprimé (AQÉI) invite les chercheurs et les chercheuses à réfléchir autour de l’histoire du magazine au Québec, depuis le début du xxe siècle jusqu’à nos jours. Ouvert à toutes les approches disciplinaires pertinentes (études littéraires et culturelles, histoire, communication, sociologie, etc.), l’événement sera l’occasion d’échanger collectivement autour d’un type de périodique populaire, le magazine, et de plusieurs titres significatifs de son évolution dans l’histoire des médias. Nous sollicitons entre autres des propositions portant sur les collections intégrales de périodiques rendues accessibles gratuitement par Bibliothèque et Archives nationales du Québec à l’adresse suivante : http://numerique.banq.qc.ca/ressources/details/RJQ.

Sans constituer une liste exhaustive, les éléments suivants pourront fournir des pistes de réflexion :

– Dans la foulée des réflexions de François Ricard (1991) et de Faye Hammill et Michelle Smith (2015), on pourra se pencher sur les rapports qu’entretiennent le populaire et le savant au sein des magazines. Comment cette tension facilite-t-elle l’émergence d’une position moyenne (au sens de middlebrow) dans le régime médiatique moderne ?

– De par sa périodicité, le magazine conditionne un ancrage spécifique de la publication dans le réel. Quels choix opère-t-il dans son traitement de l’actualité ? Quels genres médiatiques mobilise-t-il pour informer ? Finalement, quelle expérience du temps propose-t-il ?

– En tenant compte des récents travaux sur la presse et la vie culturelle (Cambron et al. (dir.), 2018), en quoi les magazines peuvent-ils constituer une caisse de résonance de la culture littéraire et artistique au Québec ? Comment ont-ils contribué aux transformations et à la stratification de la culture aux xxe et xxe siècles ? Dans un même ordre d’idées, on portera une attention particulière aux rapports qu’entretiennent les périodiques mensuels avec l’histoire de la culture visuelle (iconographie, recours à la photographie, identité graphique).

– Dans la perspective d’une histoire du genre (gender) et des médias, il sera possible d’interroger la partition du magazine à la lumière de l’axe masculin/féminin et de ce que cela suppose en termes de représentations de la différence sexuelle.

– Enfin, on pourra réfléchir aux rapports qu’entretient le magazine avec l’engagement sur la place publique, dans la foulée des travaux de Marie-José des Rivières sur le féminisme de Châtelaine (1992); il sera aussi pertinent de questionner les liens qui existent entre la forme du magazine et celle de la revue.

Les propositions de communications (d’une durée de 20 minutes) devront comprendre un titre, un résumé (max. 300 mots) et une courte notice biobibliographique, et devront parvenir au plus tard le lundi 15 juillet 2019 à l’adresse suivante : adrien.rannaud@gmail.com.

Les participants et participantes devront être membres de l’AQÉI avant la journée scientifique. Veuillez consulter le site internet de l’AQÉI pour toute information concernant le processus d’adhésion ou d’inscription.

Organisateur : Adrien Rannaud, CRILCQ – Université du Québec à Montréal

 

Bibliographie indicative

Bédard, Caroline (2011), « L’expérience quotidienne des Québécoises francophones pendant la Deuxième Guerre mondiale vue à travers La Revue populaire et La Revue moderne ». Rapport de recherche de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal.

Bernier, Stéphanie (2017), « De prince des poètes à prince des ondes radiophoniques : étude de la trajectoire de Robert Choquette à la lumière d’une poétique historique des supports », Mémoires du livre, vol. 8, n° 2, [En ligne], https://www.erudit.org/fr/revues/memoires/2017-v8-n2-memoires03051/1039704ar/.

Blandin, Claire (dir.) (2018), Manuel d’analyse de la presse magazine, Paris, Armand Colin.

Cambron, Micheline, Myriam Côté et Alex Gagnon (dir.) (2018), Les journaux québécois d’une guerre à l’autre. Deux états de la vie culturelle québécoise au xxe siècle, Québec, Codicille éditeur, coll. « Premières approches ».

Chamberland, Line (1982), « La Revue moderne, 1945-1960 : une analyse de la presse féminine commerciale au Québec ». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal.

Couégnas, Daniel (2018), Fiction et culture médiatique à la Belle Époque dans le magazine Je sais tout (1905-1914), PULIM, coll. « Médiatextes ».

Coulombe, Danielle (1981), « La femme des années trente : une image dans Chatelaine et les pages féminines du Country Club et de La Revue Moderne, 1929-1939 ». Mémoire de maîtrise, Ottawa, Université d’Ottawa.

Feyel, Gilles (2001), « Naissance, constitution progressive et épanouissement d’un genre de presse aux limites floues : le magazine », Réseaux, vol. 19, n° 105, p. 19-51.

Hammill, Faye et Michelle Smith (2015), Magazines, Travel and Middlebrow Culture. Canadian Periodicals in English and French, 1925-1960, Edmonton, University of Albert Press.

Lavoie, Elzéar (1986), « La constitution d’une modernité culturelle populaire dans les médias au Québec (1900-1950) », dans Yvan Lamonde et Esther Trépanier (dir.), L’avènement d’une modernité culturelle au Québec, Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, p. 253-298.

Pleau, Jean-Christian (2006), « La Revue moderne et le nationalisme, 1919-1920 », MENS, vol. 6, n° 2, p. 205-237.

Rannaud, Adrien (2017), « La Revue moderne, creuset de la littérature en régime médiatique dans les années 1950 », Cahiers de la Société bibliographique du Canada, vol. 55, n° 2, p. 335-358.

–––– (2018), « Femmes, célébrité et magazine : la fabrique d’une culture médiatique au féminin vue à travers les exemples du Mois de Jovette et de Véro magazine », dans Julie Beaulieu, Adrien Rannaud et Lori Saint-Martin (dir.), Génération(s) au féminin et nouvelles perspectives féministes, Québec, Codicille éditeur, coll. « Prégnance », p. 211-240.

–––– (2019), « Le magazine comme objet littéraire. Héritages et perspectives d’un chantier en cours », dans Marie-Andrée Beaudet, Micheline Cambron et Lucie Robert (dir.), La littérature comme objet social ii. Mélanges offerts à Denis Saint-Jacques, Montréal, Nota Bene, coll. « Études culturelles », p. 157-180.

Ricard, François (1991), « La Revue moderne : deux revues en une », Littératures, n° 7, p. 77-84.

Rivières, Marie-José des (1992), Châtelaine et la littérature (1960-1975), Montréal, l’Hexagone.

Saint-Jacques, Denis et Marie-José des Rivières (2007), « Une “revue moderne” à l’époque du régionalisme », dans Denis Saint-Jacques (dir.), L’artiste et ses lieux. Les régionalismes de l’entre-deux-guerres face à la modernité, Québec, Nota Bene, coll. « Convergences », p. 259-274.

–––– (2009), « Notre américanisation », dans Yvan Lamonde et Denis Saint-Jacques (dir.), 1937 : un tournant culturel, Québec, Presses de l’Université Laval, coll. « Cultures québécoises », p. 151-159.

–––– (2010), « Comment on mariait les filles : les pièges de la séduction ou la réclame comme empowerment des femmes ? », La réclame. Treizième colloque des Invalides, Montréal, Paragraphes et Tusson, Du Lérot éditeur, « En marge », p. 190-193.

–––– (2011), « Le féminisme problématique d’un roman d’amour, Anne Mérival », Recherches féministes, Volume 24, Numéro 1, p. 61–76.

–––– (2012), « Le magazine canadien-français : un média américain », MENS, vol. 12, n° 2, p. 17-36.

–––– (2013), « État présent des recherches sur l’histoire du magazine au Québec », dans Micheline Cambron et Stéphanie Danaux (dir.), dossier « La recherche sur la presse : nouveaux bilans nationaux et internationaux », Médias 19, [en ligne], http://www.medias19.org/index.php?id=15551.

Savoie, Chantal (2012), « La chanson à succès dans les années 1940. Une modernité culturelle par acclamation ? », Globe, vol. 15, n° 1-2, p. 161-182.

–––– (2014), « Le voyage, la danse et la représentation des femmes dans la culture de grande consommation (1936-1947) », Les Cahiers de l’IREF, coll. « Agora », n° 6, p. 41-49.

–––– (2014), « Femmes, mondanité et culture dans les années 1940. L’exemple de la chronique “Ce dont on parle” de Lucette Robert dans La Revue populaire », Revue internationale d’études canadiennes/International Journal of Canadian Studies, n° 48, p. 105-118.

Tousignant, Zoé (2013), « La Revue populaire et Le Samedi – Objets de diffusion de la modernité photographique au Québec, 1935-1945 », Revue de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, n° 5, [En ligne], https://www.erudit.org/fr/revues/rbanq/2013-n5-rbanq0763/1017691ar/.

Valois, Jocelyne (1967), « La presse féminine et le rôle social de la femme », Recherches sociographiques, vol. 8, n° 3, p. 351-375.

Karol’Ann Boivin

Nom : Karol’Ann Boivin
Poste: Conseillère-étudiante
Courrielkarolann.boivin@usherbrooke.ca
Karol’Ann Boivin étudie à l’Université de Sherbrooke où elle termine un mémoire de maîtrise focalisé sur les figures d’étudiantes et d’étudiants en littérature dans les romans québécois (2000-2015). Elle s’intéresse plus largement au campus novel québécois, et se réserve l’étude diachronique de ce « tout petit monde » pour sa thèse prochaine. En parallèle, elle se penche sur l’histoire de l’imprimé paralittéraire. Membre du Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec (GRÉLQ), elle assiste Marie-Pier Luneau et Jean-Philippe Warren dans leur projet CRSH « De l’amour à dix sous : le roman sentimental en fascicules au Québec (1940-1965) ».

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Colloque « La lettre d’écrivain et la lettre d’artiste au Québec »

Programme colloque correspondace 1Programme colloque correspondance II

Le colloque « La lettre d’écrivain et la lettre d’artiste au Québec : nouvelles perspectives de la recherche sur l’épistolaire » aura lieu les 26 et 27 octobre 2017 au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke. Il réunira les principaux chercheurs et chercheuses de ce champ dans le but de dresser un état des lieux des travaux sur l’épistolaire au Québec depuis les vingt dernières années.

Durant cette période, de nombreuses reconstitutions épistolaires consacrées à différents auteurs marquants de la littérature québécoise ont vu le jour. Parallèlement à ces parutions, des recherches ont été menées sur les correspondances d’écrivains québécois, confirmant la diversification des approches de la lettre d’écrivain. Le décloisonnement disciplinaire et les approches plus globales du phénomène culturel ont étendu le corpus, témoignant de l’intérêt de considérer plus globalement la lettre d’artiste.

Croisant les courants (histoire des idées, histoire de l’édition, histoire de la presse, sociologie de la littérature et des arts, etc.) et les disciplines (lettres, arts visuels, musique, etc.), ces nouvelles avenues de la recherche ont renouvelé du même coup la façon de penser la lettre. Cette rencontre vise à saisir au sein d’une réflexion plus large les nombreux et récents travaux, tant ceux des éditeurs de correspondances que ceux qui travaillent à partir de ces corpus, de manière à marquer le chemin parcouru et à ouvrir de nouvelles perspectives.

Organisé par l’Association québécoise pour l’étude de l’imprimé (AQÉI), l’événement bénéficie d’un partenariat entre le Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec (GRÉLQ), le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), la Chaire de recherche du Canada sur l’histoire de l’édition et la sociologie du littéraire (Édisoc) et la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke. Ce colloque a été financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.

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